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Et le domaine le plus tenace sur la question des changements climatiques est celui du transport, représentant près de 43% des GES en province.
Mais le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, affirme que le gouvernement «ne veut pas dire» aux citoyens quel véhicule conduire.
«Les besoins des citoyens sont jugés par les citoyens eux-mêmes», que ce soit en raison de leur travail ou de leurs besoins personnels», a jugé M. Charette, en entrevue avec Étienne-Fortin Gauthier, au bulletin Noovo Le Fil 17.
Cependant, il rappelle que le Québec offre des subventions à ceux qui décideraient d’opter pour un véhicule électrique. D’ailleurs, une personne qui s’achète un véhicule électrique dans la Belle province «a les subventions les plus élevées en Amérique du Nord», a rapporté le ministre sur nos ondes.
L’organisation québécoise Équiterre estime tout de même que le gouvernement devrait en faire plus en ajoutant une surtaxe sur l’achat des véhicules à essence. Mais le ministre rétorque que le problème se trouve au niveau de l’accessibilité des véhicules électriques.
«Je ne veux pas donner des coups de bâtons quand l’alternative n’existe pas», a-t-il soutenu, en faisant notamment référence aux longues durées d’attente auxquelles font face les consommateurs dans cette partie du marché.
Sur ce point, M. Charette rappelle que le Québec a imposé des normes «très strictes» aux fabricants d’automobiles électriques afin que l’offre soit nettement améliorée au Québec.
Rappelons que les nouveaux investissements annoncés ce vendredi incluent près d’un demi-milliard de dollars pour les bornes de recharge électrique.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.