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C’est ce qu’a soulevé le vice-recteur associé à la recherche au Collège militaire royal du Canada, Pierre Jolicoeur, en entrevue avec Noémi Mercier au bulletin Noovo Le Fil 17.
«La possibilité existe, a-t-il toutefois souligné. On a accusé cette semaine les autorités russes d’avoir utilisé des armes à phosphore blanc. Ce n’est pas une arme chimique, mais il reste que lorsqu’on l’utilise sur des cibles à proximité de civils, ça crée beaucoup de dégâts. C’est une arme qui est très, très contestée sur la scène internationale.»
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Pour M. Jolicoeur, l’utilisation d’armes chimiques pourrait représenter un moyen de pression et que la Russie a déjà mis en danger des centrales nucléaires et des usines chimiques lors de ses opérations.
«On a l’impression que les autorités russes n’ont pas vraiment une préoccupation de protection des populations civiles, explique-t-il. Ils pourraient augmenter les moyens de pression en utilisant des armes qui sont prohibées. Mais pour l’instant, la Russie n’a pas franchi ce seuil. Il faut quand même le mentionner.»
Pour les dernières nouvelles sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, voyez le dossier Noovo Info.
M. Jolicoeur ajoute que l’invasion de l’Ukraine ne s’est pas déroulée comme prévue pour la Russie. Alors qu’elle s’attendait à une guerre-éclair, elle a dû revoir ses plans. «Rapidement, on a dû adapter notre stratégie à une guerre de conquête, car on s’est rendu compte que la résistance ukrainienne était beaucoup plus importante que prévue, expose-t-il. Rapidement, les pertes du côté russe commencent à s’accumuler et on réalise qu’on a pas les capacités militaires pour occuper un si grand pays avec une population si nombreuse.»