Les bonbons d'Halloween qui restent peuvent faire peur aux parents de jeunes enfants, qui se retrouvent avec des enfants en hyperactivité à cause du sucre et des visites coûteuses chez le dentiste.
CTVNews.ca a demandé à ses lecteurs comment ils réutilisaient tous les bonbons en trop de cette saison effrayante, et ils ont répondu en proposant des façons créatives de les recycler.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Jennifer Blanchard, de Kitchener, en Ontario, a affirmé à CTVNews.ca qu'elle congelait les bonbons d'Halloween de ses enfants pour les utiliser lors d'autres événements.
«Les bonbons ne périment pas lorsqu'ils sont congelés, et cela me permet d'avoir une réserve secrète pour les anniversaires et les fringales de sucre. Ils sont parfaits pour les pochettes surprises», a-t-elle dit.
«On ne trouve pas de petites barres chocolatées à Noël, en janvier, février et mars. Cela me permet d'économiser de l'argent ; c'est juste une petite astuce que j'ai trouvée», a-t-elle ajouté. «(De plus), les fêtes d'anniversaire des enfants quand ils sont petits coûtent cher, et en ajoutant une poignée de petites barres chocolatées, on économise de l'argent, c'est pratique et on ne les gaspille pas.»
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Mme Blanchard utilisait les bonbons pour remplir une piñata ou des pochettes surprises, et parfois elle en glissait dans les paniers-repas de ses enfants, ajoutant qu'elle distribuait également les bonbons restants aux gens en guise de «remerciement».
«Donnez-les au facteur, au livreur Amazon, aux chauffeurs de bus scolaires», conseille Mme Blanchard. «Préparez-leur simplement un petit sac et dites-leur: "Tenez, voilà." C'est une façon de leur rendre la pareille, de leur dire que vous appréciez ce qu'ils font, et c'est un petit cadeau pour eux.»
Une lectrice de Port Perry, en Ontario, Tracy Pastic, a raconté que sa communauté conseillait aux familles de conserver leurs bonbons restants et de les utiliser pour créer un village en pain d'épices avec leurs enfants.

Selon Mme Pastic, le Bakersville Animated Gingerbread Village, qui célèbre son 30e anniversaire cette année, est un projet communautaire géré par des bénévoles, où les gens peuvent apporter leur version d'une maison en pain d'épice pour créer un village «magique», avec un train animé, une piste de snowboard, des patineurs miniatures, des lumières, des arbres, des figurines et de la neige artificielle.
«On dirait un village enchanté», a soutenu Mme Pastic. «Beaucoup de gens utilisent leurs bonbons d'Halloween pour faire les cheminées des maisons. Ils utilisent les bonbons en forme de maïs, que personne n'aime. Les gens les utilisent pour faire des clôtures, ce qui est assez amusant.»
Par ailleurs, les Banques alimentaires Canada ont mentionné à CTVNews.ca que les personnes souhaitant faire don de leurs bonbons d'Halloween peuvent contacter leur banque alimentaire locale pour savoir si elle accepte ce type de dons, ce qui peut varier d'une banque à l'autre.
Elesha Halbert, mère de deux enfants originaire de Temiskaming Shores, en Ontario, a indiqué qu'elle avait toujours été sélective quant aux bonbons que ses enfants consommaient parmi leur butin d'Halloween, afin de pouvoir contrôler leur consommation de sucre.
«Tout ce que je ne souhaitais pas garder pour moi, je l'apportais au travail pour mes collègues», a précisé Mme Halbert à CTVNews.ca. «Je pense qu'il est important d'apprendre aux enfants à gérer leur consommation de bonbons. J'espère qu'en leur apprenant la modération plutôt qu'en les privant, ils ne se jetteront pas sur les sucreries plus tard dans leur vie lorsqu'ils en auront l'occasion.»
Lorsque Mme Halbert est allée faire la tournée des maisons avec sa fille cette année, celle-ci lui a dit qu'elle avait de quoi manger des desserts pendant «des mois».
«J'ai l'impression de leur avoir lentement appris que ce n'est pas parce qu'on a une tonne de bonbons qu'il faut s'asseoir et tout manger d'un coup», a-t-elle ajouté.
Tahini Fortin, une autre mère de deux enfants vivant à Lumby, en Colombie-Britannique, envoie les friandises restantes au bureau de son mari pour ses collègues.
«Avant, je donnais les restes sur les réseaux sociaux, mais je ne suis plus sur aucune plateforme depuis l'année dernière», a-t-elle dit à CTVNews.ca dans un courriel. «Je vais peut-être mélanger certains bonbons et chocolats à de la crème glacée ou en écraser quelques-uns pour garnir des tasses de chocolat chaud cet hiver.»


