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«Une piscine»: une cycliste tombe dans un trou de chantier à Montréal et se blesse gravement au visage

Elle pensait rouler dans une flaque d'eau.

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Darlene Demchuk s'est cassé le nez et a subi d'autres blessures après être tombé dans un trou de chantier alors qu'elle circulait à vélo sur le boulevard Thimens, dans l'arrondissement Saint-Laurent à Montréal. (Christine Long | CTV News)

Une femme de Montréal pensait rouler à vélo dans une flaque d'eau, mais la réalité s'est avérée bien pire.

Le choc avec son vélo l'a envoyée à l'hôpital avec de graves blessures au visage.

Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.

Le 7 novembre à 8h, Darlene Demchuk se rendait à son travail à vélo en empruntant une voie partagée sur le boulevard Thimens, dans l'arrondissement Saint-Laurent.

«Je roulais à vélo comme d'habitude et j'ai traversé plusieurs flaques d'eau. Il y avait beaucoup de travaux sur Thimens. Mais je ne me suis pas rendu compte que je roulais dans une flaque d'eau qui ressemblait plutôt à une piscine», s'est-elle souvenue.

Les images de vidéosurveillance de son accident montrent qu'un chantier non couvert était inondé sur la voie partagée entre les vélos et les bus. À côté, trois pylônes verticaux bloquaient la voie, mais les contourner aurait signifié rouler à vélo dans la circulation.

Mme Demchuck s'est donc dirigée tout droit vers un grand trou.

«Le fait que j'ai pu rouler à vélo dans ce trou me laisse penser qu'il n'était pas correctement sécurisé», a-t-elle raconté.

Le choc lui a cassé le nez et causé d'autres blessures. Une chirurgie reconstructive immédiate du visage a été nécessaire.

Peu après, Mme Demchuk a enregistré une vidéo dans laquelle elle mesurait la profondeur de la fosse à l'aide d'une perche de 3 mètres, montrant ainsi le danger de la laisser à découvert.

Le maire de l'arrondissement Saint-Laurent, Alan De Sousa, affirme que son équipe a sécurisé le site dès qu'elle a été informée de l'accident.

«Notre personnel s'est immédiatement rendu sur place, a installé une barrière, mis en place un ruban jaune et recouvert le trou afin de minimiser le risque que cela arrive à quelqu'un d'autre», a-t-il indiqué à CTV News.

Il a rappelé aux usagers de la route que même si les cônes orange sont fréquents dans les rues de Montréal, ils sont là pour une bonne raison. «Les cônes signalent aux automobilistes, aux cyclistes et aux piétons qu'il s'agit d'une zone à ne pas traverser», a ajouté le maire Alan De Sousa.

Mme Demchuk affirme qu'un danger aussi important devrait faire l'objet d'un meilleur système d'alerte.

Elle souligne que sans son casque, ses blessures auraient été bien plus graves. Mme Demchuk s'exprime dans l'espoir que cela n'arrive jamais à personne d'autre.

CTV News

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