Une femme dit avoir été victime d'un stratagème à l'aéroport international Montréal-Trudeau, affirmant avoir été trompée par une personne se faisant passer pour son chauffeur Uber.
Après avoir atterri à l'aéroport Trudeau le week-end dernier, Lindsay Myers a commandé un Uber pour retourner chez elle à Pointe-Saint-Charles et s'est dirigée vers la zone de prise en charge désignée.
«L’application n'arrêtait pas de dire: "nous essayons de trouver une voiture". Ç’a duré très longtemps», a-t-elle expliqué.
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Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
L'application Uber n'a pas trouvé de chauffeur, mais lui a donné un code numérique (NIP) qui correspondait au passager et à la voiture. Un employé de l'aéroport l'a alors dirigée vers une voiture en attente.
«Je me suis dit d’accord… mais comment savoir si c'est ma voiture?» Une fois dans le véhicule, le conducteur est parti.
«Il n'avait aucune idée de l'endroit où j'allais. La première chose qui s'est produite, c'est qu'il a ouvert son téléphone et a dit: "l'application Uber ne fonctionne pas. Elle est cassée. Nous allons donc l'oublier"», a-t-elle rapporté.
Mme Myers a tapé son adresse, s'attendant à payer le forfait standard de 41 $ pour un trajet en centre-ville. Elle dit avoir baissé sa garde parce que le chauffeur était sympathique.
«Parce que c'était un gars charismatique. Il a bavardé avec moi», a souligné Mme Myers. Mais une fois arrivée à destination, le chauffeur lui a réservé une surprise.
«Il l'a montrée du doigt. Il a dit: "Au fait, c'est le tarif du taxi, 55 $"», explique-t-elle.
Elle a dit qu'elle pensait être avec un chauffeur Uber, mais il s'est avéré qu'il était chauffeur de taxi et qu'il lui a facturé le tarif forfaitaire plus élevé de 55 $. Mme Myers a même ajouté un pourboire de 5 $ et a payé avec sa carte de débit.
«À la maison, j'ai vérifié et j'ai vu que ça m’a coûté 115,60 $. Je me suis alors demandé ce qui s'était passé. J'ai tout de suite compris qu'il m'avait facturé trop cher», a indiqué Mme Myers.
CTV News a contacté l'aéroport Montréal-Trudeau, qui s'est dit surpris par l'incident. Afin de réduire les tentatives d'escroquerie et les chauffeurs illégaux, l'aéroport n'accepte qu'un nombre limité de taxis ayant une autorisation spécifique pour desservir l'aéroport.
Il existe également une deuxième ligne Uber où des employés s'assurent que les passagers montent dans la bonne voiture. Cependant, dans un communiqué, l'aéroport a déclaré que les passagers devaient prendre des précautions de base.
«Les voyageurs qui utilisent Uber doivent s'assurer que la voiture et le conducteur correspondent à ce que l'application indique.»
CTV News a contacté Uber, qui a confirmé qu'il utilise des NIP qui garantissent que le conducteur peut être retrouvé, quelles que soient les circonstances.
L'autorité aéroportuaire affirme qu'il n'est pas impossible que des chauffeurs malhonnêtes trouvent encore le moyen de contourner le système. Les conducteurs illégaux qui se font prendre sont passibles d'une amende de 5000 $.
Sauf que Mme Myers ne connaît pas l'identité de son chauffeur. Heureusement, elle a pu obtenir un remboursement du montant non autorisé qu'elle a payé.
Mme Myers invite maintenant les autres passagers à se méfier la prochaine fois qu'ils prendront un taxi ou un Uber à l’aéroport.

