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Un immeuble de deux étages lourdement endommagé par les flammes est en vente pour la somme de 699 000 $ dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, à Montréal.
Située sur l'avenue Henri-Julien, la bâtisse construite en 1900 offre une «possibilité pour votre futur projet de rénovation», peut-on lire sur la page web de l'annonce affichée il y a moins de 24 heures.
Crédit photo | realtor.ca
On mentionne que la superficie habitable est de 2119 pieds carrés. À titre de comparaison: un immeuble rénové en 2020, situé dans le même quartier et qui possède une superficie semblable, se vend 1,6 million $.
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Malgré la récente mise en ligne de l'annonce, on indique qu'il y a déjà un certain intérêt pour l'immeuble.
Mardi, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, a confirmé que certaines villes de la province étaient dans une situation de crise du logement. «Dans certaines régions, dans certaines municipalités, oui il y a une crise du logement», a affirmé la ministre lors d'une entrevue accordée à Noovo Info mardi.
«Les régions comme les Laurentides, l'Estrie, Lanaudière [...] le taux d'inoccupation est très, très bas», explique Mme Laforest. Cette dernière mentionne qu'à la lumière des nouvelles données sur la situation, le gouvernement ne peut pas «nier» qu'il y a une crise du logement dans ces régions.
Dernièrement, le marché immobilier au Canada a été caractérisé par des guerres aux enchères, certaines maisons se vendant pour des centaines de milliers de dollars au-dessus de la demande. Le prix national moyen des maisons s’élève à un record de 816 720 $ au Canada en février, selon les données de l’Association canadienne de l’immeuble.
Pour tenter de calmer la surchauffe du marché immobilier, le gouvernement fédéral compte interdire aux étrangers qui ne résident pas au Canada d’acheter des propriétés au pays pendant deux ans. Des exceptions sont toutefois prévues pour l’achat de propriétés récréatives, ainsi que pour les réfugiés et pour certaines personnes en voie de s’établir au Canada.
Rappelons que le gouvernement libéral avait annoncé l’an dernier son intention d’imposer une taxe de 1% sur la valeur des habitations appartenant à des non-Canadiens non-résidents et étant considérées comme vacantes ou sous-utilisées.
Avec des informations d'Émilie Clavel pour Noovo Info