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Un homme arrêté après avoir envahi la zone média d'un rassemblement de Donald Trump
L'individu a été rapidement encerclé par les autorités.
La police a déclaré samedi qu'un homme devra répondre de délits mineurs après avoir fait irruption dans la zone de presse lors d'un rassemblement de Donald Trump à Johnstown, en Pennsylvanie.
L'individu a été rapidement encerclé par les autorités et finalement maîtrisé à l'aide d'un pistolet électrique pendant que l'ancien président prononçait un discours de campagne.
L'incident de vendredi s'est produit quelques instants après que M. Trump eut critiqué les principaux médias, leur reprochant d'avoir une couverture défavorable de sa campagne. Il a aussi fait grief à la chaîne CNN de s'être montrée complaisante jeudi lors de l'entrevue de sa rivale démocrate Kamala Harris et son colistier, Tim Walz.
On ne sait pas immédiatement ce qui a motivé l'homme, ou s'il était un partisan ou un opposant de M. Trump.
L'homme a franchi une barrière entourant la zone des médias et a commencé à grimper à l'arrière d'une colonne montante où des journalistes de télévision et des caméras étaient postés, montre une vidéo de l'incident publiée sur les réseaux sociaux par un journaliste de CBS News. Des personnes près de lui ont essayé de le faire descendre de la colonne montante et ont été rapidement rejointes par les forces de l'ordre.
La foule a applaudi tandis qu'un groupe de policiers emmenait l'homme, ce qui a incité l'ancien président à demander ironique s'il y avait un endroit plus amusant qu'un rassemblement de Trump.
Le chef de la police de Johnstown, Richard M. Pritchard, a confirmé à l'Associated Press samedi que l'homme avait été arrêté, libéré et qu'il serait officiellement inculpé la semaine prochaine. M. Pritchard a déclaré que l'homme, dont l'identité sera révélée lorsque les accusations seront déposées, devra répondre de délits devant un tribunal municipal pour trouble à l'ordre public, résistance à l'arrestation et perturbation d'un rassemblement public.
M. Pritchard, qui n'était pas directement impliqué dans l'arrestation, a refusé de spéculer sur les motivations de l'homme.
Les critiques féroces des médias font partie intégrante des discours de Donald Trump lors des rassemblements, et ses partisans réagissent souvent en se tournant vers la section de presse et en huant; certains levant leur majeur pour montrer leur dégoût pour les journalistes.
Quelques instants avant que l'homme ne s'aventure dans la section réservée aux médias, M. Trump avait repris son affirmation familière selon laquelle les médias étaient des «ennemis du peuple». La vidéo de l'incident ne précise pas clairement ce que l'homme criait alors qu'il escaladait les barrières ou lorsqu'il a été maîtrisé et arrêté.
L'équipe de campagne de M. Trump a tenté de distancer l'ancien président de l'homme et de ses actions, laissant même entendre qu'il était un adversaire du candidat républicain.
«Des témoins, dont certains membres de la presse, ont décrit un individu fou qui criait des jurons au président Trump, a déclaré Danielle Alvarez, conseillère principale de campagne. Son agressivité était concentrée sur le président et vers la scène alors qu'il entrait dans la zone de presse.»
Mme Alvarez n'a pas identifié les témoins qu'elle a cités ni expliqué ce que l'homme aurait pu crier. Elle a ajouté que l'équipe de campagne apprécie la réaction des responsables locaux de l'application de la loi et des services secrets américains pour avoir agi rapidement.
Peu après l'incident, la police a menotté un autre homme dans la foule et l'a fait sortir de l'arène. On ne sait pas immédiatement si cette détention était liée à l'altercation initiale.
L'incident s'est produit dans un contexte de surveillance accrue de la sécurité lors des rassemblements de Donald Trump après qu'un homme armé lui a tiré dessus, lui éraflant l'oreille, lors d'un rassemblement en plein air en juillet à Butler, en Pennsylvanie. La sécurité lors des événements politiques a été sensiblement renforcée depuis la fusillade.
Un porte-parole des services secrets a renvoyé les questions aux autorités locales.