La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a elle-même annoncé mercredi un avis d’ébullition préventive de l’eau pour 48 heures dans les secteurs de LeMoyne et de Greenfield Park. La raison: des travaux dans une usine d’eau potable. Cet avis est désormais en vigueur en date de samedi soir.
Le même avis d’ébullition est valide pour les villes de Brossard et de Saint-Lambert. Les citoyens doivent faire bouillir leur eau à partir du samedi 27 septembre, et ce, pour au moins deux jours.
C’est que l’usine Le Royer, dont les vannes doivent être changées, dessert toutes ces zones. «Une conduite principale doit aussi faire l'objet d'une inspection», a écrit la mairesse Fournier dans un message publié sur Facebook.
«Ces interventions sont essentielles pour garantir la fiabilité du réseau et sécuriser l’approvisionnement en eau des villes et secteurs desservis par cette usine.»
Les manœuvres du week-end «impliquent une inversion de débit de l’eau dans les conduites majeures afin de rebrancher les secteurs visés sur une autre usine de production d'eau potable le temps de procéder aux interventions».
«Cette opération peut altérer la qualité de l’eau, d'où la nécessité d'émettre un avis d’ébullition préventif.»
Dès que l’avis d’ébullition préventif sera en vigueur, il est recommandé de faire bouillir l’eau pendant au moins une minute avant sa consommation.
Des citoyens peuvent s’attendre à voir de l’eau colorée couler de leur robinet. Ils doivent la laisser couler jusqu’à ce qu’elle soit claire et la faire bouillir une minute avant la consommation.
La pression de l’eau pourrait aussi baisser. Ainsi, il est conseillé aux résidents de logements en hauteur de faire des réserves.
«La Ville demande à l’ensemble de la population de réduire sa consommation d’eau potable au minimum pendant cette période (même celles et ceux vivant en dehors des secteurs visés puisqu'un plus grand nombre de résidences seront branchées sur les autres usines d'eau du territoire)», écrit Mme Fournier.
Au passage, la mairesse Fournier, qui est entrée depuis peu en campagne électorale en vue du scrutin municipal de début novembre, lie les travaux à «l’état préoccupant de nos infrastructures» dont «elle parle souvent». «Nos usines de production d’eau potable ne font pas exception.»
La mairesse sortante disait au Journal de Montréal, dans les derniers jours, qu’elle promet d’investir dans les aqueducs et les rues si elle est réélue.

