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Des cas de rougeole ont été détectés récemment à Montréal.
Depuis l’éclosion de cas de rougeole dans la province au début du mois de décembre, la santé publique rappelle de faire preuve de prudence face à la maladie, qui peut être particulièrement dangereuse pour les enfants non protégés.
C’est pourquoi des protocoles bien précis sont mis en place pour limiter les dégâts lorsque des cas sont détectés dans une école. Ainsi, les enfants et les adultes qui ne sont pas protégés adéquatement lors d’une éclosion dans un établissement scolaire sont exclus de celui-ci pendant une période de 14 jours à partir de la présence du dernier cas contagieux dans l’école.
«À titre d’information, deux doses de vaccin sont requises pour les personnes nées depuis 1980 et une dose pour celles nées entre 1970 et 1979. On considère que les personnes nées avant 1970 ont fait la rougeole et sont protégées», précise le ministère de la Santé et des Services sociaux.
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Le groupe des personnes protégées contre la rougeole, qui comprend ceux qui ont déjà contracté la maladie, peut continuer à fréquenter l’école même en cas d’éclosion.
«La meilleure façon de ne pas être exclu est de se protéger contre la rougeole et de vérifier son carnet de vaccination. La vaccination demeure très importante, c’est une maladie très dangereuse pour [les populations à risques]», rappelle une relationniste média pour le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et la santé publique de Montréal.
Des cas de rougeole ont été détectés récemment à Montréal, dans une salle de spectacle et au Centre Bell.
La santé publique rappelle que les conséquences de la rougeole chez les enfants non-vaccinés ne sont pas à prendre à la légère.
«Il peut y avoir des pneumonies, ça peut amener des problèmes au niveau des yeux jusqu'à la cécité, des lésions neurologiques aussi au niveau du cerveau, qui sont permanentes chez un enfant […] Et pour un cas sur 3000, il peut y avoir un décès», a expliqué le Dr Jasmin Villeneuve, médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Ce sont surtout les enfants en bas âge qui ne sont pas vaccinés qui sont à risque, ajoute le médecin.
Un enfant non vacciné est justement décédé à la fin du mois de février dans l’ouest du Texas.