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La mise en service de l'antenne Deux-Montagnes du REM repoussée en novembre

La mise en service de l’antenne Anse-à-l’Orme, l’ouest de l’île de Montréal, ira au printemps prochain.

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La mise en service de l'antenne Deux-Montagnes du REM repoussée en novembre La mise en service de l'antenne Deux-Montagnes du REM repoussée en novembre

Malgré des «essais dynamiques concluants», CDPQ Infra a confirmé jeudi que les mises en service des antennes de Deux-Montagnes et l'Anse-à-l'Orme du REM n'auront pas lieu dans les délais prévus.

Les deux segments devaient initialement entrer en service à la fin de l'année 2024, mais l'échéance a été reportée à l'automne 2025.

La direction évoquait le mois d'octobre depuis plusieurs mois.

La ligne vers Deux-Montagnes entrera plutôt en service en novembre. La date exacte sera déterminée plus tard, soit après l'étape de la «marche à blanc».

«La marche à blanc est l’étape durant laquelle le REM est testé toute la journée, avec la fréquence et le nombre de trains reflétant le service réel, et qui représente la dernière phase avant la mise en service commerciale», précise-t-on dans un communiqué.

Pour la ligne vers l'Anse-à-l'Orme le grand jour est prévu le printemps.

Selon CDPQ Infra, ce délai n’a pas d’impact sur les coûts liés au projet. 

L’horaire de service pour l’antenne Deux-Montagnes est comparable aux horaires déjà offerts pour le segment Rive-Sud, soit un premier passage dès 5h30 le matin et une fréquence aux cinq à sept minutes aux heures de pointe.

CDPQ Infra note une fréquence environ aux dix minutes jusqu’à 1h30 de Brossard à Côte-de-Liesse «hors pointe» et une fréquence environ aux dix minutes jusqu’à 21h30 de Brossard à Deux-Montagnes.

«Après 21h30, le service sera assuré par autobus grâce à nos partenaires, entre les stations Côte-de-Liesse et Deux-Montagnes. Cet horaire permettra de poursuivre les essais nécessaires à l’intégration de l’antenne Anse-à-l’Orme [dans l’ouest de l’île de Montréal] au printemps prochain», explique-t-on tout en ajoutant que la mise en service en deux temps permettra à l'opération– GPMMOM formé d’Alstom et AtkinsRéalis – «d’offrir un service fiable aux usagers».

Une fois les trois antennes en marche (YUL-Aéroport Montréal-Trudeau, Deux-Montagnes et Anse-à-l'Orme), le REM comptera sur un réseau de 67 kilomètres.

Un hiver plus facile?

CDPQ Infra affirme par ailleurs que le contexte hivernal du REM a été entièrement revu par l’opérateur «afin d’assurer un fonctionnement optimal durant la saison froide».

«La gestion du système de freinage hivernal des trains a été améliorée, ainsi que le fonctionnement et le réchauffement des aiguillages», explique-t-on tout en précisant qu’un plan de déneigement «plus efficace« a aussi été mis en place en plus de l’ajout d’équipements «plus performants».

«Les usagers ont vécu un hiver difficile l’hiver dernier et on en est bien conscient et c’est pour ça qu’on a complètement repensé le plan. On a vraiment un dispositif opérationnel prêt à affronter cet hiver», a raconté en conférence de presse Loïc Cordelle, directeur général de GPMM.

CDPQ Infra affirme que le nombre d’employés dédié aux opérations et à la maintenance du REM a été augmenté.

Les pannes et les interruptions de service sont monnaie courante pour les utilisateurs du REM.

Les problèmes ont atteint un point culminant en février dernier alors que le service a été perturbé plusieurs fois en raison de tempêtes.

Avec des informations de La Presse canadienne.