Une milliardaire britanno-colombienne qui souhaite acquérir des baux de La Baie d’Hudson réfute les affirmations des propriétaires selon lesquelles elle ne pourra pas exploiter ses locaux avec succès.
Dans de nouveaux documents judiciaires, Ruby Liu affirme que ces inquiétudes sont malavisées et qu’elle est tellement confiante en son projet qu’elle garantira personnellement la première année de loyer qu’elle devra leur verser.
Mme Liu souhaite racheter 25 anciens baux de La Baie d’Hudson pour les transformer, ainsi que trois autres qu’elle a acquis dans des centres commerciaux dont elle est propriétaire, en un nouveau grand magasin avec des espaces de divertissement, de restauration et de loisirs.
Les propriétaires affirment que leurs baux ne permettent pas de telles utilisations et que, même s’ils le permettaient, les échéanciers et les budgets de Mme Liu sont trop irréalistes compte tenu de l’ampleur des travaux et des réparations nécessaires à leurs propriétés.
Mme Liu affirme que les locaux n’ont pas besoin de toutes les réparations exigées par les propriétaires, car La Baie d’Hudson y opérait déjà sans les rénovations. Si des réparations s’avèrent nécessaires, elle affirme que son entreprise les effectuera, même si elles dépassent son budget actuel.
Pour contrer les affirmations des propriétaires selon lesquelles elle n’a pas de fournisseurs prêts à s’engager à proposer des marchandises à ses magasins, elle a soumis au tribunal des lettres de marques comme Conair et Northern Reflections indiquant qu’elles sont disposées à travailler avec elle.

