Économie

La vente des baux de La Baie pourrait avoir des impacts sur une filiale d’OMERS

Alors que Ruby Liu envisage de reprendre une vingtaine de baux de La Baie d’Hudson.

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507ed70dd0789174ce9b949f9c539c9293edaad8d22b411072ca9d2367e289bf.jpg Ruby Liu quitte le tribunal à Toronto, le lundi 23 juin 2025. (Nathan Denette | La Presse canadienne)

La branche d’investissement immobilier de l’une des plus importantes caisses de retraite du pays s’inquiète de la valeur de ses actifs si une milliardaire britanno-colombienne parvient à acquérir 25 baux de La Baie d’Hudson dans ses propriétés.

Dans des documents judiciaires déposés en fin de semaine, Oxford Properties Group soutient que Ruby Liu diminuerait la valeur et la stabilité de son portefeuille immobilier et, par conséquent, porterait atteinte aux intérêts à long terme de millions de bénéficiaires du régime de retraite d’OMERS.

Mme Liu envisage de reprendre une vingtaine de baux de La Baie d’Hudson et d’utiliser ces espaces pour construire un nouveau grand magasin qu’elle nommera de son nom et qui offrira des espaces de divertissement, de restauration et de loisirs.

Les propriétaires, dont Oxford, s’opposent à Mme Liu, affirmant que ses projets sont sous-financés, ont des échéanciers irréalistes et sont voués à l’échec. Mme Liu est convaincue de pouvoir persuader les propriétaires du bien-fondé de ses projets si un tribunal autorise l’acquisition des baux.

Les baux comprennent trois propriétés d’Oxford: les centres commerciaux Southcentre à Calgary, en Alberta, Hillcrest à Richmond Hill, en Ontario, et Upper Canada à Newmarket, en Ontario.

Oxford est la division immobilière du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario, qui administre les pensions de plus de 600 000 participants. Oxford gère plus de 79 millions $ d’actifs et possède des centaines de propriétés sur quatre continents.

Tara Deschamps

Tara Deschamps

Journaliste