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«Je veux que l'élection de 2026 soit la dernière où les 16-17 ans ne pourront pas voter», a dit Ruba Ghazal.
Québec solidaire souhaite que les jeunes puissent voter à partir de 16 ans, afin qu'ils soient en mesure de s'exprimer si un référendum sur la souveraineté est organisé.
Le parti de gauche a annoncé jeudi qu'advenant son élection comme gouvernement, il abaisserait le droit de vote à 16 ans «dès son arrivée au pouvoir».
La porte-parole du parti, Ruba Ghazal, explique qu'elle veut permettre à une plus grande proportion de jeunes de se prononcer dans une telle consultation populaire.
Elle soutient que les jeunes ont le droit de s'exprimer sur leur propre avenir.
«Je veux que l'élection de 2026 soit la dernière où les 16-17 ans ne pourront pas voter», a-t-elle affirmé dans un communiqué.
Mme Ghazal rappelle que le droit de vote à 16 ans a déjà été adopté dans certains pays, notamment en Autriche. Le Royaume-Uni a également annoncé son intention de le faire pour les prochaines élections.
«Non seulement les jeunes sont assez matures pour s'exprimer, ça aurait un effet bénéfique sur leur éducation et leur participation politique», a-t-elle argué.
Le mouvement souverainiste est ragaillardi depuis qu'un sondage CROP a révélé l'été dernier que l'option avait le vent dans les voiles chez les jeunes de 18 à 34 ans. Selon ce coup de sonde publié par «La Presse» en août, 56 % de ces répondants sont favorables à la souveraineté.
Et avec le Parti québécois qui trône encore premier dans les intentions de vote, la possibilité d'un référendum devient de plus en plus tangible.
Interrogé sur le sujet en mêlée de presse, jeudi matin, le chef péquiste Paul St-Pierre-Plamondon s'est dit «ouvert» sur cette question.
«Je suis ouvert à ça, mais je peux pas dire que je l'ai étudié dans le détail», a-t-il expliqué, ajoutant que son parti se prononcerait sur le sujet lors d'un congrès en janvier.
«La porte est plus qu'entrouverte, elle est assez ouverte», a-t-il résumé.
Chez les libéraux, le député Marc Tanguay pour sa part refermé la porte.
«Seize ans, on est pas là nous, au Parti libéral», a-t-il affirmé.