Début du contenu principal.
Environ 500 membres du parti sont attendus pour deux jours de délibérations.
Le chef libéral Pablo Rodriguez participera ce week-end au premier grand rassemblement militant de ses instances depuis qu'il a été élu à la tête du PLQ en juin.
Environ 500 membres du parti sont attendus pour deux jours de délibérations au centre des congrès de Trois-Rivières — c'est plus par rapport aux événements du même genre au cours des dernières années, qui ont été difficiles pour le PLQ.
Habituellement un cahier est soumis aux militants, qui votent sur chacune des propositions, mais cette fois, aucune proposition ne sera adoptée. Il s'agit en quelque sorte d'un exercice consultatif avec les militants.
Il y aura des ateliers avec des experts qui donneront cours à des discussions.
«Des questions et des thèmes seront proposés aux militants, qui pourront aussi arriver au micro avec leurs propres propositions et enjeux», a expliqué le porte-parole du parti, Philip Laflamme.
Les diverses recommandations des militants seront notées et «regroupées dans un document qui sera déposé à la Commission politique en vue du travail sur la plateforme électorale», a-t-il précisé.
L'ancien président du Conseil du trésor du gouvernement Couillard, Martin Coiteux, participera au conseil général.
Il est désormais président de la commission politique du parti, succédant ainsi à l'ancien sénateur André Pratte.
M. Coiteux symbolisait la rigueur budgétaire de l'ère Couillard, mais beaucoup lui reprochaient aussi à l'époque ses politiques qualifiées d'«austérité».
Ce conseil général est une occasion pour les libéraux de mettre en valeur leur chef, à moins d'un an des élections d'octobre 2026.
Ancien ministre fédéral du gouvernement Trudeau qui a fait le saut au Québec, il n'a pas l'occasion de briller à l'Assemblée nationale puisqu'il ne dispose pas encore d'un siège.
C'est plutôt la députée Marwah Rizqy qui occupe le rôle de cheffe parlementaire de l'Opposition officielle et qui peut donc s'adresser au premier ministre et chef caquiste François Legault à la période de questions.
Depuis le début de la session parlementaire, M. Rodriguez fait des apparitions chaque semaine en mêlée de presse, mais, mardi, il s'est aventuré sur un terrain miné, en souhaitant que le Québec signe la Constitution de 1982 rapatriée sans son consentement.
Ce faisant, il a quelque peu malmené la position traditionnelle de son nouveau parti, qui exige les conditions minimales de l'Accord du lac Meech pour réintégrer le giron constitutionnel.
Le dernier sondage SOM de La Presse paru cette semaine ne suggère pas encore que M. Rodriguez se démarque, malgré l'effondrement de la cote de popularité du premier ministre François Legault et l'insatisfaction envers son gouvernement.
Seuls 12 % des personnes sondées considéraient que le chef libéral ferait le meilleur premier ministre, derrière M. Legault à 14 %, contre 26 % pour le péquiste Paul St-Pierre Plamondon, le chef conservateur Éric Duhaime à 10 %, et Ruba Ghazal, de Québec solidaire, à 6 %.