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«Nous allons rester fermes.»
Le gouvernement fédéral n'envisage pas de supprimer les droits de douane qu'il a imposés l'année dernière sur les véhicules électriques, l'acier et l'aluminium chinois, malgré les représailles de Pékin et la décision du président américain Donald Trump de lancer une guerre commerciale avec le Canada, selon le ministre de l'Industrie.
En octobre dernier, Ottawa a imposé une taxe à l'importation de 100% sur les véhicules électriques chinois et un droit de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium chinois. Pékin a riposté au cours du week-end en imposant des droits de douane de près de 4 milliards de dollars sur les produits agricoles canadiens, notamment l'huile de canola et le porc.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Nous allons rester fermes», a mentionné François-Philippe Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, dans une interview avec Vassy Kapelos sur Power Play de CTV News Channel. «Nous voulons protéger notre industrie. Nous voulons protéger nos travailleurs. Nous voulons protéger nos communautés.»
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Le gouvernement fédéral, suivant l'exemple de l'administration de l'ancien président américain administration de l'ancien président américain Joe Biden, a imposé une taxe à l'importation de 100% sur les véhicules électriques produits en Chine en octobre de l'année dernière, accusant Pékin de «fausser le commerce mondial» en exportant des véhicules électriques à des «prix injustement bas».
Ottawa a également imposé une taxe à l'importation de 25% sur l'acier et l'aluminium fabriqués en Chine en octobre dernier, accusant la Chine de «subventionner de manière généralisée» son industrie sidérurgique et son industrie de l'aluminium.
À la suite de la décision de Trump de déclencher une guerre commerciale avec le Canada et de la décision de la Chine d'imposer de nouveaux droits de douane sur les produits canadiens, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a exhorté le gouvernement fédéral à repenser sa politique tarifaire avec tous les pays, y compris la Chine.
«Nous ne voulons pas nous faire écraser entre les deux plus grandes économies du monde.»
M. Eby affirme que les droits de douane imposés en octobre dernier sur les véhicules électriques, l'acier et l'aluminium chinois l'ont été pour «s'attirer les bonnes grâces» de la nouvelle administration Trump, mais il est désormais clair que M. Trump est «totalement indifférent» à la politique du Canada envers la Chine.
«Nous avons compris qu'il était préoccupé par les questions de sécurité liées à la Chine, et pourtant il s'en prend au Canada de manière bien plus agressive qu'il ne le fait avec le gouvernement chinois», a mentionné M. Eby aux journalistes lundi.
Interrogé sur les remarques d'Eby, M. Champagne s'est montré catégorique: les droits de douane canadiens sur les véhicules électriques, l'acier et l'aluminium chinois resteront en vigueur.
«Dans ce cas, la Chine ne respecte pas les règles», a-t-il dit. «Elle pratique le dumping de ses produits ici, et ce sont des produits bon marché, ce qui nuit à notre économie et à notre industrie canadiennes.»