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«C'est juste bien important de rester investi pour ne pas concrétiser des pertes durant des périodes plus difficiles.»
Donald Trump joue au «yo-yo» avec ses tarifs douaniers, mais aussi avec votre portefeuille, comme le réalisent ceux qui ont de l’argent placé en bourse.
En début de semaine, une vague de ventes sur les marchés boursiers s’est intensifiée: le S&P 500 a chuté de 3,6% à un certain moment lundi et connu l’une de ses pires journées depuis 2022.
Malgré tout, ce n’est pas le temps de paniquer, selon Marianne Spear: la chroniqueuse économique et conseillère en sécurité financière affirme qu’il fallait s’attendre à cette volatilité.
«C'est juste bien important de rester investi pour ne pas concrétiser des pertes durant des périodes plus difficiles, comme en ce moment», a expliqué la collaboratrice de Noovo Info mercredi, dans un entretien avec le chef d’antenne du bulletin Noovo Info Québec, Jean-Simon Bui.
Tout dépendant du rythme que suivront les choses, il n’est pas impossible que des investisseurs terminent 2025 dans le rouge mais, encore une fois, l’heure n’est pas à la panique, surtout que ce qu’on vit présentement, quoique spectaculaire, a un caractère plutôt «naturel», d’après Marianne Spear.
«Le bon terme, en ce moment, c’est qu’on vit une correction», dit-elle. «C'est quelque chose de tout à fait naturel et sain dans un marché, surtout dans un marché qui a aussi bien performé dans les dernières années; 2023 et 2024 ont été excellentes.»
Dans un contexte où les déclarations et décisions de Donald Trump font du vent jusqu’à Wall Street, «c'est normal que les actions se réajustent un petit peu», note l’experte. Et elle va plus loin.
«Dans ce contexte, […] ce serait étrange, même inquiétant, que les entreprises ne prennent pas un pas de recul sur leur façon de fonctionner.»
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La Bourse de Toronto a clôturé la séance de mercredi sur un gain de 0,72 %, pendant que les grands indices américains ont fini en ordre dispersé, après l'entrée en vigueur des droits de douane de 25 % sur les importations américaines d'acier et d'aluminium et la réduction par la Banque du Canada de son taux directeur d'un quart de point pour le porter à 2,75 %.
À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a reculé de 82,55 points, soit 0,20 %, à 41 350,93 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a augmenté de 27,23 points, ou 0,49 %, à 5599,30 points. L'indice composé du Nasdaq s'est pour sa part apprécié de 212,35 points, soit 1,22 %, à 17 648,45 points.
Avec de l’information de La Presse canadienne.