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Le manufacturier suédois se placerait à l’abri de ses créanciers mercredi.
Northvolt serait au bord d’une faillite de l’ensemble de ses opérations en Suède, selon ce qu’a rapporté le média suédois Dagens Nyheter (DN), mardi. Le comité exécutif du fabricant de batteries, que les gouvernements du Québec et du Canada ont attiré en Montérégie avec des investissements en milliards de dollars, déciderait de l’avenir de l’entreprise dans les prochaines heures.
Le manufacturier suédois se placerait à l’abri de ses créanciers mercredi, selon ce que des sources auraient indiqué à DN.
Un communiqué a été finalement émis dans la nuit de mardi à mercredi aux médias. Lisez les derniers développements à ce sujet en date du 12 mars 2025.
Aux prises avec de sérieuses difficultés financières, l'entreprise suédoise Northvolt AB et certaines de ses filiales ont déjà déposé une demande de réorganisation en vertu du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis en novembre dernier, lui permettant de se mettre à l'abri de ses créanciers.
Quand Peter Carlsson, le PDG et fondateur de Northvolt, a démissionné peu après les événements, il avait indiqué que l’entreprise tentait d’obtenir plus de 1 milliard $ en financement pour redresser l’entreprise. Selon DN, ce financement serait un facteur déterminant dans la survie de la compagnie. Il est censé aider Northvolt à restructurer sa dette et jeter les bases d’une progression plus durable de ses activités.
Depuis, le président-directeur général de Northvolt en Amérique du Nord, Paolo Cerruti, a quitté ses fonctions en janvier dernier, quoiqu’il est demeuré président du conseil d’administration de la division canadienne. Et précédemment, en septembre 2024, Northvolt a éliminé 1600 emplois.
Québec et Ottawa se sont engagés à investir un total de 2,4 milliards $ dans le projet de 7 milliards $ de Northvolt dans le secteur de Saint-Basile-le-Grand. Le gouvernement Legault a déjà accordé 240 millions $ pour l'achat du terrain, en garantie, en plus de 270 millions investis dans le financement de la maison-mère en Suède, et des 200 millions $ de la Caisse de dépôt et placement (CDPQ).