Début du contenu principal.
À la lumière de ces nouvelles données, l'ACI prévoit désormais la vente d'un total de 473 093 propriétés résidentielles en 2025.
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) revoit à la hausse ses prévisions pour les ventes résidentielles en 2025, s'attendant désormais à un ralentissement moins marqué, grâce à la poursuite de la reprise de l'activité.
L'ACI annonce jeudi que les ventes de maisons ont augmenté de 5,2 % en septembre par rapport à l'année dernière. Il s'agissait du mois de septembre le plus actif sur le marché depuis 2021. Ce sont 39 700 ventes de maisons qui ont été enregistrées au pays le mois dernier, en hausse par rapport à 37 721 en septembre 2024.
À la lumière de ces nouvelles données, l'ACI prévoit désormais la vente d'un total de 473 093 propriétés résidentielles en 2025, soit une baisse de 1,1 % par rapport à 2024.
Dans ses prévisions de juillet, l'ACI disait s'attendre à ce qu'il se vende 3 % moins de propriétés cette année que l'an dernier.
L'ACI prévoit toujours une baisse de l'activité en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario, compensant les gains enregistrés dans le reste du pays.
Cette amélioration des prévisions fait suite à des révisions à la baisse répétées plus tôt cette année.
En janvier, l'association prévoyait une augmentation des ventes de 8,6 % sur un an pour 2025, avant que les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump ne commencent à assombrir l'économie. Trois mois plus tard, l'ACI a réduit ses prévisions et s'attend à ce que les ventes de maisons demeurent essentiellement inchangées par rapport à 2024.
Le prix moyen national des maisons devrait baisser de 1,4 % sur une base annuelle, pour s'établir à 676 705 $ en 2025, selon l'organisation.
D'après ses prévisions, la Colombie-Britannique et l'Ontario connaîtraient une baisse du prix moyen des maisons, ce qui suffirait à compenser les hausses de prix de l'ordre de 4 à 8 % dans la plupart des autres provinces.
«Avec trois ans de demande refoulée toujours présente et des taux d’intérêt enfin plus normaux, les prévisions continuent de miser sur un nouvel élan des ventes résidentielles au cours du dernier trimestre de l’année et jusqu’en 2026», a expliqué par communiqué Shaun Cathcart, économiste principal à l'ACI.
L'organisation prévoit désormais un rebond de 7,7 % des ventes résidentielles à l'échelle nationale en 2026, pour atteindre 509 479 ventes, par rapport à une hausse de 6,3 % prévue au trimestre précédent. Le prix moyen national des maisons devrait augmenter de 3,2 % par rapport à 2025 pour atteindre 698 622 $ l'an prochain.
Par ailleurs, le prix de vente moyen national a augmenté de 0,7 % en septembre par rapport à l'année précédente, pour atteindre 676 154 $. L'indice des prix des maisons de l'ACI, qui vise à représenter les ventes de maisons typiques, a reculé de 0,1 % entre août et septembre 2025.
Si les ventes résidentielles se sont améliorées sur une base annuelle le mois dernier, elles ont diminué de 1,7 % par rapport à août, mettant fin à une série de cinq hausses mensuelles consécutives.
«À l'échelle nationale, les ventes sont revenues aux niveaux d'avant la COVID-19», a avancé Robert Kavcic, économiste principal à la BMO, dans une note.
Il a toutefois souligné que l'accessibilité à la propriété «demeure problématique, ce qui oblige les acheteurs potentiels à envisager soit de nouvelles baisses de prix, soit une baisse des taux hypothécaires pour que le marché se stabilise.»
«Nous pensons que, si nous commençons à observer des taux hypothécaires bas, autour de 3 %, cela pourrait donner un coup de fouet, mais nous n'en sommes pas encore là», a-t-il ajouté.
Les nouvelles inscriptions ont baissé de 0,8 % en septembre par rapport à août et, à la fin du mois, 199 772 propriétés étaient inscrites à la vente dans tout le Canada. Cela représentait une hausse de 7,5 % par rapport à l'an dernier.