La quasi-totalité des athlètes féminines ont complété les tests génétiques en prévision des Championnats du monde d'athlétisme, qui auront lieu plus tard ce mois-ci au Japon.
World Athletics a indiqué que plus de 95 % des tests — un dépistage génétique servant à déterminer le sexe d'une athlète à la naissance — ont été complétés en prévision des Mondiaux de Tokyo qui commenceront ce week-end.
L'organisation qui chapeaute l'athlétisme sur la planète a mentionné que les tests qui n'ont toujours pas été réalisés — entre autres auprès des délégations française et norvégienne, ainsi que pour certains athlètes qui s'entraînent en France, où les tests génétiques pour des motifs non médicaux sont interdits — le seront à Tokyo, avant le début des compétitions.
«C'est la réponse unanime du sport au principe fondamental auquel nous croyons, qui consiste à protéger la catégorie féminine», a mentionné le président de World Aquatics, Sebastian Coe.
World Athletics a été la première fédération olympique à adopter le test de dépistage chromosomique — qui avait d'abord été suspendu pendant les années 1990 —, lequel est obligatoire pour les athlètes qui souhaitent participer à des épreuves féminines. Celui-ci est effectué une seule fois au cours de la carrière sportive d'une athlète.
World Athletics a annoncé en mars l'approbation des prélèvements avec l'aide d'un coton-tige dans la joue ou d'une tache de sang séchée pour les athlètes féminines, de manière à préserver «l'intégrité du sport».
L'organisation avait établi la date limite pour les athlètes féminines au 1er septembre pour soumettre un test génétique, en prévision des Mondiaux d'athlétisme.
Le mois dernier, l'organisation qui chapeaute la boxe olympique sur la planète avait annoncé l'adoption des tests génétiques pour toutes les athlètes qui souhaitent évoluer dans les catégories féminines aux Mondiaux de Liverpool, en Angleterre, plus tard ce mois-ci.