Économie

Le temps sec force Hydro-Québec à acheter plus d’électricité ailleurs

Les réservoirs d’Hydro-Québec sont à un creux après une période de faibles précipitations qui dure depuis 2023.

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8e207f8f2dbd0a99ada92503f509e269a8bae8f4bd82d389ebbccdd3e4eacd66.jpg Le siège social d'Hydro-Québec à Montréal, jeudi 14 novembre 2024. LA PRESSE CANADIENNE/Graham Hughes (Graham Hughes | La Presse canadienne)

Le bénéfice net d’Hydro-Québec a reculé de 18 % ce printemps, alors que le temps sec a réduit la quantité d’eau dans ses réservoirs.

La société d’État a dévoilé, lundi, un bénéfice net de 221 millions $ au deuxième trimestre, en baisse de 48 millions $, par rapport à 269 millions $ à la même période l’an dernier.

Les réservoirs d’Hydro-Québec sont à un creux après une période de faibles précipitations qui dure depuis 2023. La société d’État a ainsi été contrainte de faire «une gestion prudente» de ses réservoirs en augmentant ses achats d’électricité.

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Les achats d’électricité ont augmenté de 129 millions $ par rapport à l’an dernier pour les mois d’avril, mai et juin. Pour les six premiers mois de l’année, les achats ont bondi de 412 millions $.

Au deuxième trimestre, les ventes d’Hydro-Québec sont toujours en hausse de 196 millions $, grâce à l’augmentation des tarifs et à une demande accrue.

Les charges d’exploitation ont progressé de 132 millions $ en raison des investissements prévus dans le plan stratégique 2035.

La société d’État a augmenté la cadence de ses investissements afin d’accroître sa production et améliorer la fiabilité du réseau.

À 3,3 milliards pour les six premiers mois de l’année, les investissements ont augmenté de 20 % par rapport à 2024 et de près de 60 % par rapport à 2023. 

Stéphane Rolland

Stéphane Rolland

Journaliste