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Le prix des billets pour la Coupe du monde de soccer 2026 inquiète

«Ils doivent être prudents. C'est de la mauvaise presse.»

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c974694fca20c5707d6fcb53d88441a20f3c5211236678fe4545c30c6c457847.jpg Andy Kohlberg, propriétaire majoritaire du club de Majorque (à droite), et Stuart Holden, ancien joueur vedette de l'équipe nationale américaine de soccer (à gauche), copropriétaire du club, s'expriment, le mardi 14 octobre 2025, au Maxwell Social Club de New York, pour promouvoir le club aux États-Unis. (The Associated Press)

Le propriétaire du club de soccer espagnol de Majorque a déclaré que la FIFA risque d'entacher l'image du sport en raison du prix des billets offerts pour la Coupe du monde de soccer masculin de 2026. 

Andy Kohlberg, un ex-joueur de tennis professionnel qui est devenu le propriétaire majoritaire de l'équipe il y a deux ans, s'est exprimé après un événement promotionnel mardi et déclaré que «le message (qu'on retient) jusqu'ici est surtout négatif, et ça n'est pas une bonne chose». 

La FIFA a refusé de dévoiler la grille tarifaire des billets pour la Coupe du monde, qui sera présentée conjointement par le Canada, les États-Unis et le Mexique, contrairement à ce qu'elle a fait pour chacune des éditions du prestigieux tournoi depuis au moins 1990. L'organisation qui chapeaute le soccer sur la planète a cependant mentionné que le billet le plus dispendieux pour la finale sera de 6730 $US (9444 $Can), et que celui le moins cher pour cette compétition qui totalisera 104 matchs sera de 60 $US (84 $Can). 

Le site internet de la FIFA a offert des billets de luxe dont le prix pouvait atteindre 73 200 $ (102 729 $Can) par personne pour huit matchs au MetLife Stadium — le domicile des Giants et des Jets de New York —, qui est situé à East Rutherford, au New Jersey, incluant la finale du 19 juillet. 

De plus, le site de revente officiel de la FIFA mentionne que l'organisation retiendra 15 % du revenu tiré de la vente d'un billet, et qu'elle imposera une surcharge de 15 % à l'acheteur. 

«Ils doivent être prudents. C'est de la mauvaise presse, a dit Kohlberg. Il faut satisfaire le public grand public tout en offrant une expérience de qualité à ceux qui sont prêts à payer pour cela. Mais il ne faut pas trop mélanger les deux, avec des prix de billets aussi élevés, et s'aliéner le cœur de la communauté partisane, qui est bien plus importante en nombre, mais qui, en termes de recettes financières, ne l'est peut-être pas autant lors d'un événement dans un stade.»

La FIFA a refusé de répondre à une demande d'entrevue à ce sujet.