À moins d'un an de la co-organisation par le Canada de la Coupe du monde de soccer 2026, les prix et la disponibilité des hôtels à Toronto et à Vancouver s'annoncent déjà comme une préoccupation majeure pour les visiteurs.
Au total, les deux villes accueilleront 13 matchs, Toronto en organisant six dans son stade rebaptisé Toronto Stadium (BMO Field) à partir du 12 juin 2026, et Vancouver en organisant sept au BC Place.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Et si les deux villes devraient bénéficier économiquement de l'afflux de fans internationaux, la forte augmentation de la demande fait déjà grimper le coût de l'hébergement et soulève des inquiétudes quant à l'offre.
Des tarifs exorbitants à Vancouver
Les hôtels de Vancouver semblent être les premiers touchés par la flambée des prix.
«C'est Vancouver qui souffre un peu en termes de disponibilité des chambres d'hôtel», a expliqué jeudi le journaliste de voyage Loren Christie dans une entrevue accordée à l'émission Your Morning de CTV. «Les tarifs, si vous allez sur Internet en ce moment même... sont très élevés, et certaines chambres d'hôtel sont déjà complètes.»
Il a toutefois ajouté que la situation pourrait changer après la libération par la FIFA des chambres réservées aux VIP, aux équipes et aux médias.
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«J'attendrais janvier pour avoir une idée plus précise», a mentionné Loren Christie.
Pour atténuer la pression, les autorités locales et les plateformes d'hébergement envisagent d'autres options d'hébergement.
«L'Université de Colombie-Britannique ouvre ses dortoirs universitaires. Airbnb et VRBO collaborent avec la ville de Vancouver pour proposer davantage de locations à court terme. Ils travaillent avec des personnes qui ne sont généralement pas des hôtes pour qu'elles deviennent des hôtes temporaires», a-t-il dit.
«Si vous voulez faire preuve de créativité, vous pouvez séjourner dans des campings. Vous pouvez séjourner dans des parcs pour camping-cars», a indiqué Loren Christie.
Hausse des prix des hôtels à Toronto, mais de manière moins spectaculaire
Toronto se prépare également à un afflux de touristes pour l'événement sportif international de l'été prochain.
La Ville prévoit 392 millions de dollars de retombées économiques locales grâce au tournoi, mais a également augmenté temporairement la taxe municipale sur l'hébergement.
La taxe hôtelière a été augmentée de 6% à 8,5% le 1er juin et le restera jusqu'au 31 juillet 2026, ce qui affecte à la fois les hôtels et les locations à court terme.
«Ils ont pris leur taxe municipale d'hébergement et y ont ajouté un supplément pour couvrir une partie des coûts», a précisé Loren Christie en entrevue avec CTV News.
Néanmoins, les tarifs hôteliers à Toronto, bien qu'ils ne soient pas bon marché, semblent plus stables que ceux de Vancouver.
«Si vous comparez les tarifs à Toronto pour une semaine en juin et une semaine en août, après la fin de la Coupe du monde, ils ne sont pas beaucoup plus élevés», a ajouté M. Christie. «Nous parlons de chambres à 600$. Ce n'est pas bon marché, mais ce n'est pas astronomique.»
Toronto et Vancouver prévoient également d'organiser de grands événements pour les supporters et des célébrations publiques pendant la Coupe du monde 2026.
«Cela entraîne une légère augmentation des prix pour les personnes qui visitent Toronto... mais je dirais qu'ils utilisent cet argent», a expliqué Loren Christie. «Si vous vous souvenez de Taylor Swift... on a beaucoup parlé des prix des hôtels. Mais quand Taylor est venue, tout le monde ne parlait que de l'ambiance dans la ville et de toutes les choses formidables qui s'y passaient.»
