Malgré le décret du président américain, Donald Trump, le Canada est l’un des pays les moins frappés par ses visées protectionnistes. L’incertitude fait tout de même mal aux entreprises, prévient le milieu des affaires québécois.
Suivez tous les développements en lien avec la guerre commerciale en date du 1er août 2025.
L’économiste Sébastien McMahon, d’iA Groupe financier, a souligné, en entrevue, que près de 90% des exportations canadiennes sont exemptées des droits de douane, car elles sont conformes à l’accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM).
Derrière le Mexique, le Canada est le pays dont les exportations vers les États-Unis sont les moins taxées, même si le gouvernement Carney n’est pas parvenu à une entente commerciale avant l’échéance du 1er août, a indiqué l’économiste.
Les entreprises souffrent toutefois de l’incertitude économique, a nuancé la présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Véronique Proulx, en entrevue.
Analyse à voir | Tarifs douaniers de 35%: qu'est-ce que ça veut dire pour le Canada?
Même si le pire a été évité, l’incertitude économique a entraîné une réduction des investissements, la perte de contrats et des mises à pied, a rappelé la porte-voix du milieu des affaires québécois.
Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits canadiens ont été portés à 35% vendredi, mais les produits conformes à l’ACEUM sont exemptés. D’autres industries sont toutefois touchées par d’autres droits de douane, notamment l’aluminium, le cuivre, le bois d’œuvre et le secteur automobile.

