Économie

Le marché immobilier devrait rebondir en 2026, selon Re/Max

Re/Max Canada prévoit une augmentation de 3,4 % des ventes nationales de propriétés l’année prochaine.

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1928e23eccc66ef8c611ca1e2a7a7124dc044332a2e429b8e2feaec70bf662a7.jpg La forte demande des acheteurs potentiels et l’accumulation des stocks pourraient ouvrir la voie à une reprise des ventes en 2026, après une année mouvementée marquée par l’incertitude économique. Une pancarte immobilière est affichée à l’extérieur d’une maison à Pointe-Claire, une ville de l’ouest de l’île de Montréal, le mardi 7 mai 2024. (Christinne Muschi / La Presse Canadienne)

La forte demande des acheteurs potentiels et l’accumulation des stocks pourraient ouvrir la voie à une reprise des ventes en 2026, après une année mouvementée marquée par l’incertitude économique.

Re/Max Canada prévoit une augmentation de 3,4 % des ventes nationales de propriétés l’année prochaine, voyant «la lumière au bout du tunnel» après les baisses enregistrées en 2025.

Son rapport sur les perspectives du marché immobilier pour 2026 indique qu’un Canadien sur dix prévoit d’acheter une résidence au cours des 12 prochains mois, dont la moitié pour la première fois, tandis qu’un quart estime que le marché dans leur région deviendra plus abordable.

Le rapport précise que les ventes de propriétés ont baissé d’une année sur l’autre dans 32 des 38 marchés analysés entre janvier et octobre.

Mais le nombre de biens disponibles a augmenté, les nouvelles inscriptions ayant progressé d’une année sur l’autre dans toutes les régions, avec une hausse de 21 % en Ontario.

Re/Max affirme que cela a contribué à créer des conditions équilibrées qui devraient attirer les acheteurs, les prix moyens devant baisser de 3,7 % en 2026.

«Malgré les nuages qui s’amoncellent à l’horizon économique, les Canadiens continuent de s’intéresser à l’accession à la propriété», souligne Don Kottick, président de Re/Max Canada, dans un communiqué de presse.

«La résilience qui a commencé à se manifester à l’automne devrait se poursuivre en 2026, les acheteurs d’une première maison trouvant notamment des moyens créatifs d’économiser et d’entrer sur le marché.»