Début du contenu principal.
«Après plus d’un an et demi de travail acharné, nous sommes fiers de pouvoir ramener une voix indépendante, locale et hyperlocale dans le paysage médiatique.»
Deux ans après avoir mis la clé sous la porte, le Journal Métro a annoncé mercredi qu’il renaissait de ses cendres à Montréal et Québec.
Les sites Web et les réseaux sociaux du média ont donc été réactivés.
«Après plus d’un an et demi de travail acharné, nous sommes fiers de pouvoir ramener une voix indépendante, locale et hyperlocale dans le paysage médiatique. Nous avons le plaisir de vous montrer le fruit de nos efforts avec un nouveau modèle d’affaires pour la diffusion de l’information au Québec», a déclaré dans un communiqué de presse le co-propriétaire et président-directeur général de Métro, Pierre-Antoine Fradet.
Olivier Robichaud, qui avait été le directeur de l'information du quotidien de 2019 à 2022, revient chez Métro comme rédacteur en chef.
Le Journal Métro dit vouloir changer son approche en accordant une place accrue aux réseaux sociaux, notamment pour partager ses reportages.
On prévoit aussi utiliser davantage l’intelligence artificielle dans la réalisation d’une partie de ses contenus. Le média assure néanmoins que ceux-ci seront vérifiés par ses journalistes tout au long de leur conception. «Bien plus qu’une aide à la rédaction, notre nouvel outil, baptisé "Moteur IA", est désormais utilisé par Métro pour générer automatiquement des textes simples à partir de communiqués de presse ou d’informations tirées de sites web externes», précise-t-on. L’outil sera aussi utilisé pour rédiger du contenu commandité.
«Afin de bien baliser l’utilisation de l’IA, Métro s’est doté d’une Politique d’utilisation de l’intelligence artificielle qui précise, entre autres, que tout contenu généré par l’IA doit être revu et approuvé par un journaliste en chair et en os avant d’être diffusé.»
Le Journal Métro explique que, comme dans le passé, il tirera une partie de ses revenus de la publicité traditionnelle, mais qu’il ne sera plus «dépendant» de celle-ci. «Pour la première fois de son histoire, Métro fera appel à ses lecteurs pour assurer son financement. Nous mettons en place un modèle d’abonnement hybride. La majorité du contenu demeurera disponible gratuitement pour le bénéfice de tous, suivant l’héritage de Métro, mais notre contenu privilégié sera bientôt accessible seulement aux abonnés payants», mentionne-t-on.