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«Aujourd’hui se tourne une page importante de l’histoire des médias au Québec. Le Journal Métro tel que vous le connaissiez n’existe plus», a écrit le PDG du média dans une publication sur les réseaux sociaux.
Le président-directeur général du Journal Métro a annoncé la fin officielle du média, dans une publication sur les réseaux sociaux.
«Aujourd’hui se tourne une page importante de l’histoire des médias au Québec. Le Journal Métro tel que vous le connaissiez n’existe plus», écrit Andrew Mulé, sur X.
Aujourd’hui se tourne une page importante de l’histoire des médias au Québec.
— Andrew Mulé (@AndrMule) September 17, 2023
Le Journal Métro tel que vous le connaissiez n’existe plus. La décision de procéder à la cession volontaire des actifs de Métro Média a été entérinée.
C’est donc la fin d’une époque, un triste…
Dans sa publication, il confirme la cession volontaire des actifs de Métro Média, une décision qui était attendue par plusieurs depuis la suspension de ses activités, en août dernier.
En raison de la fin du Publisac à Montréal, Métro Média a été dans l’obligation d’amorcer une transition du journal papier vers le numérique, mais sur un horizon de trois ans.
Face à un manque de liquidités, alors qu’elle entamait sa mutation en coopérative pour assurer sa survie, l’entreprise, qui chapeautait plus d’une vingtaine de journaux hyperlocaux à Québec et à Montréal, a été forcée d’arrêter de publier. Le média n’a pas eu le temps de déployer pleinement son plan avant que les répercussions financières se fassent sentir.
Sans vraiment y croire, M. Mulé souhaitait trouver une solution qui permettrait au média de garder sa tête en dehors de l'eau. Le Parti libéral du Québec avait d’ailleurs formulé la demande d’accorder une aide d’urgence de 1 million de dollars au journal afin de lui permettre de poursuivre sa transition numérique, en vain.
Le gouvernement était réticent à accorder une aide au média, insistant que la crise au sein du groupe Métro Média était interne, et non reliée à la crise des médias. Le ministre des Communications, Mathieu Lacombe, a plutôt rappelé que le propriétaire du groupe s’était versé un dividende de 2,57 millions $ en août 2021, comme l’avait rapporté Québecor.
«C’est donc la fin d’une époque, un triste épilogue d’une aventure humaine et professionnelle incomparable. Je pense à mes équipes, à nos lecteurs et je ressens une tristesse infinie, beaucoup d’amertume et des regrets. Je ressens aussi un terrible goût d’inachevé», poursuit le PDG dans son message.
L’entreprise comptait environ une centaine d’employés, dont plus de la moitié étaient syndiqués.
Avec des informations d'Émeric Montminy et de Julien Denis, Noovo Info.