Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon perd son organisatrice en chef, France Amyot, qui quitte pour des raisons personnelles, a appris La Presse Canadienne.
Ce départ survient à un bien mauvais moment pour le Parti québécois (PQ), alors qu'il est en pleine période de recrutement de candidats et de préparatifs pour la prochaine campagne électorale.
Mme Amyot — la nièce de René Lévesque — est un pilier du mouvement souverainiste. Elle y a occupé diverses fonctions, ayant notamment dirigé le cabinet de plusieurs chefs du PQ et du Bloc québécois pendant des années.
France Amyot est arrivée auprès de M. St-Pierre Plamondon en janvier 2022, au moment où le PQ était très bas dans les sondages.
Le parti est désormais au sommet de sa popularité: selon le plus récent sondage Léger, si une élection avait lieu aujourd'hui, le PQ récolterait 32 % des appuis, devant le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ).
Dès 2023, Mme Amyot entamait, avec la présidente du PQ à l'époque Catherine Gentilcore, le recrutement de candidates en vue des prochaines élections générales de 2026.
Le PQ vise la «zone paritaire» hommes-femmes pour sa députation de 2026, or il faut plus de temps à des recrues féminines potentielles pour envisager le défi d’être candidates et éventuellement devenir députées.
La députation péquiste actuelle est composée de cinq hommes, avec l'élection récente d'Alex Boissonneault dans Arthabaska-L'Érable.
Dans les derniers jours, une ancienne députée péquiste d'Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier, a annoncé qu'elle se joignait au PQ comme responsable du recrutement.
Mme Poirier était jusqu'à tout récemment directrice de cabinet du maire de Terrebonne, Mathieu Traversy.
«La préparation de la campagne électorale 2026 est déjà en cours. La direction générale du PQ coordonne la préparation», a déclaré dans un message à La Presse Canadienne l'attaché de presse Emmanuel Renaud.
Il a précisé qu'il n'y avait pas «une personne en particulier» qui prenait le relais pour Mme Amyot.

