Marie-Karlynn Laflamme est officiellement la candidate du Parti québécois (PQ) dans Chicoutimi.
La candidate péquiste a affirmé lundi dans un communiqué qu’elle souhaite représenter une génération de Québécoise et de Québécois «qui n’a jamais eu à se prononcer sur l’avenir du Québec».
«J’ai 47 ans, les gens de mon âge qui n’ont pas voté en 1995 se rendent bien compte que la troisième voie caquiste ne nous a menés nulle part, que la centralisation ne nous a menés nulle part, et la seule voie de passage afin de développer nos régions à la hauteur du potentiel qu’elles ont, c’est de mettre fin au gaspillage auquel on assiste à Ottawa et qu’on ramène des pouvoirs dans nos régions. La seule façon de faire cela, c’est de faire du Québec un pays», a-t-elle souligné.
Mme Laflamme, mère de trois enfants, est détentrice d'un baccalauréat en art de l’Université York et d’une maîtrise en administration des affaires de l’UQAM. Marie-Karlynn Laflamme possède 20 ans d’expérience dans les domaines des communications et de la gestion au sein du réseau de la santé et des services sociaux de Lac Saint-Jean Est et de l’Université du Québec à Chicoutimi.
«Toute ma carrière j’ai travaillé à défendre les intérêts de notre région et à la développer. Cet amour pour celle-ci et pour les gens de chez nous, j’ai envie de l’amener avec moi à l’Assemblée nationale. Je veux aussi mettre ma rigueur et ma connaissance de l’État au service du Québec», a affirmé Marie-Karlynn Laflamme.
Le chef du parti, Paul St-Pierre Plamondon, a pour sa part souligné l’ajout d’une personne expérimentée, compétente et à l’écoute des préoccupations des régions à l’équipe péquiste.
«Je vous le dis et vous le redis, le PQ formera une équipe à l’écoute des inquiétudes et des interrogations du terrain, mais aussi une équipe capable d’adopter des politiques publiques efficaces pour y répondre. L’ajout de Marie-Karlynn à notre équipe le démontre ; elle est ancrée dans la réalité des gens d’ici, connue de son milieu et prête à joindre notre caucus à l’Assemblée nationale», a-t-il énoncé.
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Une élection partielle doit être déclenchée dans Chicoutimi, et ce, à la suite de la démission de la députée et ministre Andrée Laforest qui a quitté son poste afin de briguer la mairie de Saguenay. Mme Laforest a perdu par 232 votes face à son rival Luc Boivin lors de l'élection à la mairie de Saguenay, mais elle a demandé un dépouillement judiciaire.
Caquiste depuis 2018, la circonscription de Chicoutimi était auparavant un château fort péquiste. Le parti y a régné sans interruption entre 1973 et 2018.
Avec des informations de La Presse canadienne.
