Les politiciens canadiens dénoncent la violence politique après que Charlie Kirk, militant conservateur et proche allié du président américain Donald Trump, a été abattu mercredi lors d'un événement dans une université de l'Utah.
Le premier ministre Mark Carney a présenté ses condoléances à la famille et aux amis de Charlie Kirk.
«Rien ne justifie la violence politique, et tout acte de ce type menace la démocratie», a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le chef conservateur Pierre Poilievre a déclaré que la fusillade dont a été victime Charlie Kirk devait être «fermement dénoncée».
«La violence politique n'est JAMAIS justifiée. L'agresseur doit être traduit en justice. Et la liberté d'expression doit être protégée. Prions pour M. Kirk et sa famille», a-t-il écrit sur le réseau social X.
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Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a également déploré cet acte violent sur X.
«Outre les convictions de chacun, et malgré les dérives que certains voudront tantôt justifier, tantôt dénoncer, il faut rappeler qu’une famille vient d’être dévastée par un geste d’une gravité qui n’a d’égale que la tristesse, et malheureusement signe de temps sombres. Nos condoléances à ses proches», a-t-il déclaré.
M. Kirk, dont la mort a été annoncée sur les réseaux sociaux par Donald Trump lui-même, s'exprimait lors d'un débat organisé par son organisation politique à but non lucratif. Il répondait aux questions d'un membre du public sur les fusillades de masse et la violence armée avant d’être atteint par balle.
Le député libéral Anthony Housefather a indiqué sur les réseaux sociaux que le meurtre de M. Kirk était une «tragédie» et qu'il espérait que les gens reconnaîtraient «les conséquences potentielles d'une rhétorique haineuse ciblée».
«J'espère que ceux qui, sur cette plateforme et d'autres, attaquent personnellement et incitent à la haine contre certaines personnes à plusieurs reprises, verront ceci et prendront conscience des conséquences potentielles dans la vie réelle d'un discours haineux ciblé», a-t-il affirmé.
De son côté, Charlie Angus, un ancien député néo-démocrate, s'est dit «consterné» par la mort de Charlie Kirk.
«La politique a atteint un point où le langage extrémiste mène à la violence. Dans une démocratie, rien ne justifie le meurtre d'un homme pour ses idées. C'est un signal d'alarme», a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux.
La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, s'est quant à elle dite «attristée et horrifiée» par la fusillade et a ajouté que la violence politique «n'a pas sa place dans une société libre et démocratique et doit être condamnée sans réserve».
— Avec des informations de l'Associated Press

