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Alors qu’une décision qui avait été rendue en septembre dernier par la Commission d’accès à l’information obligeait la Fonderie Horne à divulguer la quantité et la concentration de contaminants contenues dans ses émissions, cette dernière veut aller en appel, rapporte le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE).
Lors de son témoignage, la Fonderie Horne avait alors soutenu que de telles informations doivent demeurer confidentielles, notamment «en vertu du secret industriel ou commercial».
«Davantage de transparence est nécessaire pour que les citoyens puissent jouer leur rôle quant aux décisions concernant la Fonderie Horne et tenter d’améliorer la situation des émissions toxiques dans l’air, a martelé Marc Nantel, qui milite pour davantage de transparence de la part de la Fonderie Horne. La Commission a déjà reconnu le droit du public à ces informations et je suis prêt à le défendre à la Cour du Québec.»
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L’avocat partenaire du CQDE qui représente Marc Nantel, Marc Bishai, soutient quant à lui que l’accès à l’information environnementale est «le fondement du droit à un environnement sain».
«Sans cet accès à l’information, il ne peut pas y avoir une participation effective du public aux décisions qui touchent à son milieu de vie et à la santé publique. Il est donc essentiel de défendre la décision rendue par la Commission», insiste Me Bishai.
Rappelons que la Fonderie Horne se bat pour que les quantités et concentrations en arsenic, en bismuth, en antimoine, en plomb, en cadmium et en mercure des concentrés qui lui sont livrés par chacun de ses fournisseurs demeurent confidentielles.
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