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La Chine veut faire atterrir des astronautes sur la lune d'ici à 2030

La Chine se prépare également à envoyer sa dernière rotation d'astronautes pour la mission en cours visant à achever la station spatiale Tiangong.

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23c1f13a961d55066a679d27100674af4425178214342e27f9a31c2af9f8dc70.jpg Un homme pose pour une séance photo avec les figurines d'astronautes exposées près d'une image montrant la fusée chinoise Longue Marche 2F pour la mission spatiale habitée Shenzhou dans un musée, alors que la Chine s'apprête à envoyer trois astronautes pour leur mission de routine vers la station spatiale, à Jiayuguan dans la province chinoise du Gansu (nord-ouest), le 29 octobre 2025. (AP Photo)

La Chine a déclaré jeudi être en bonne voie pour envoyer des astronautes sur la Lune d'ici 2030, en présentant la prochaine équipe qui rejoindra sa station spatiale internationale. Ce projet s'inscrit dans le cadre de son ambitieux programme spatial visant à devenir un chef de file de l'exploration spatiale.

«Actuellement, chaque étape du programme de recherche et développement pour envoyer un homme sur la Lune progresse sans encombre», a déclaré Zhang Jingbo, porte-parole du Programme spatial habité chinois, citant la fusée Longue Marche 10, les combinaisons spatiales et le véhicule d'exploration comme autant d'avancées fructueuses. «Notre objectif de faire atterrir un homme sur la Lune d'ici 2030 demeure inchangé.»

La Chine se prépare également à envoyer sa dernière rotation d'astronautes pour la mission en cours visant à achever la station spatiale Tiangong, un élément clé de son vaste programme d'exploration spatiale. Chaque équipe séjourne à bord de la station pendant six mois pour y mener des recherches.

La nouvelle équipe sera composée de Zhang Lu, Wu Fei et Zhang Hongzhang. Ils décolleront du centre de lancement de Jiuquan vendredi à 23h44, heure locale en Chine. Zhang avait déjà participé à la mission Shenzhou 15 vers la Station spatiale internationale. Pour Wu Fei et Zhang Hongzhang, ce sera leur premier vol spatial.

Les astronautes emporteront également quatre souris avec eux, deux mâles et deux femelles. Ils étudieront les effets de l'apesanteur et du confinement sur ces animaux.

La Chine a entamé le développement du Tiangong, ou «Palais céleste», après avoir été exclue de la Station spatiale internationale en raison des préoccupations de sécurité nationale des États-Unis concernant les liens directs entre le programme spatial chinois et l'Armée populaire de libération.