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Jean-Yves Duclos devient le nouveau lieutenant de Justin Trudeau au Québec

Le poste était devenu vacant après la démission de Pablo Rodriguez.

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Le ministre des Services publics et de l'Approvisionnement Jean-Yves Duclos quitte les lieux après avoir terminé sa journée lors de la retraite du caucus libéral à Nanaimo, en Colombie-Britannique, le mardi 10 septembre 2024. Le ministre des Services publics et de l'Approvisionnement Jean-Yves Duclos quitte les lieux après avoir terminé sa journée lors de la retraite du caucus libéral à Nanaimo, en Colombie-Britannique, le mardi 10 septembre 2024. (Darryl Dick | La Presse canadienne)

Le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement fédéral, Jean-Yves Duclos, succédera à Pablo Rodriguez comme lieutenant au Québec de Justin Trudeau, selon des sources de Noovo Info.

Le premier ministre n'a pas tardé à trouver un remplaçant à son ex-ministre, qui a annoncé sa démission jeudi dans le but de se lancer dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ).

La nouvelle devrait être officialisée jeudi après-midi. 

Le ministère des Transports, qui était auparavant également sous la resposabilité de Pablo Rodriguez, relèvera quant à lui dorénavant d'Anita Anand, qui occupe présentement les fonctions de présidente du Conseil du Trésor.

Jean-Yves Duclos a exercé plusieurs fonctions au sein du cabinet de Justin Trudeau, depuis son élection dans la circonscription de Québec en 2015. Il a débuté comme ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, avant d'être nommé président du Conseil du Trésor, puis ministre de la Santé.

En juin dernier, le ministre disait croire en les chances de son parti de l'emporter contre les conservateurs de Pierre Poilievre lors des prochaines élections générales et mettait en garde les Canadiens contre ce dernier.

«Pierre Poilievre, ce n'est pas Erin O’Toole, ce n'est certainement pas Brian Mulroney et ce n'est même pas Stephen Harper. Pierre Poilievre, c’est 40 ans en arrière», lançait le ministre libéral en entrevue avec La Presse canadienne dans son bureau à Québec.

«La question, c'est quel changement on veut? Est-ce que c’est un recul en arrière de 40 ans sur des choses comme la défense des droits des minorités, des femmes, la lutte contre la pollution et des changements climatiques, la lutte pour la classe moyenne? Ou est-ce qu’on veut continuer à aller vers l'avant en prenant soin des gens et des communautés?», affirme le ministre.

«On voit ce qui se passe en France avec la montée de l'extrême droite et aux États-Unis avec la montée de la droite et de la politique de la haine, de la hargne et de l'insulte qui est en train de contaminer aussi la politique conservatrice au Canada», ajoute-t-il.

Avec de l'information de Thomas Laberge pour La Presse canadienne.