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Cette remise intervient au lendemain de la restitution par des militants palestiniens à Israël des dépouilles de deux otages.
Des responsables hospitaliers à Gaza ont annoncé qu'Israël avait remis les corps de 30 Palestiniens.
Cette remise, effectuée vendredi, intervient au lendemain de la restitution par des militants palestiniens à Israël des dépouilles de deux otages.
L'armée israélienne a indiqué jeudi que des militants palestiniens avaient remis les dépouilles de deux autres otages, signe supplémentaire que le fragile accord de cessez-le-feu progresse, malgré les frappes israéliennes menées sur Gaza cette semaine.
Les deux dépouilles ont été remises à la Croix-Rouge à Gaza, puis transportées en Israël par des soldats et acheminées à l'Institut national de médecine légale pour identification, a précisé l'armée israélienne.
Le bureau du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a indiqué jeudi soir que les dépouilles avaient été identifiées comme étant celles de Sahar Baruch et d'Amiram Cooper, tous deux pris en otage lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit.
Depuis le début du cessez-le-feu, le Hamas a restitué les dépouilles de 17 otages. Onze autres dépouilles se trouvent toujours à Gaza et doivent être remises conformément à l'accord. En contrepartie, Israël a restitué les corps de 195 Palestiniens aux autorités de Gaza sans fournir d'informations sur leur identité.
On ignore s'ils ont été tués en Israël lors de l'attaque du 7 octobre, s'ils sont morts en détention israélienne ou si leurs corps ont été récupérés à Gaza par les troupes pendant la guerre. Les autorités sanitaires de Gaza ont rencontré des difficultés pour identifier les corps, faute de kits d'analyse ADN.
Des responsables du sud de Gaza ont annoncé jeudi qu'au moins 40 personnes avaient été blessées lors de frappes menées pendant la nuit. Israël avait déclaré le rétablissement du cessez-le-feu mercredi matin.
Mohammad Saar, chef du service des soins infirmiers de l'hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, a indiqué que son établissement avait accueilli 40 blessés après des frappes nocturnes à Khan Younès.
L'armée israélienne a affirmé avoir mené des frappes contre des «infrastructures terroristes qui menaçaient les troupes» à Khan Younès. Cette zone du sud de Gaza est sous contrôle militaire israélien. Après les frappes du début de semaine qui ont fait plus de 100 morts, Israël a déclaré riposter au meurtre par balle d'un de ses soldats à Rafah, la ville la plus au sud de Gaza.
M. Nétanyahou a également affirmé que le Hamas avait violé les dispositions de l'accord concernant la restitution des dépouilles des otages.
Le Hamas a nié toute implication dans la fusillade meurtrière et a, à son tour, accusé Israël de violer l'accord de cessez-le-feu.
S'exprimant jeudi lors d'une cérémonie de remise de diplômes à des commandants militaires dans le sud d'Israël, M. Nétanyahou a averti: «si le Hamas continue de violer ouvertement le cessez-le-feu, il subira des frappes d'envergure, comme ce fut le cas avant-hier et hier.»
Il a ajouté qu'Israël agirait «en fonction des besoins» pour éliminer le «danger immédiat» qui pèse sur ses forces.
«À terme, le Hamas sera désarmé et Gaza sera démilitarisée. Si des forces étrangères s'en chargent, tant mieux. Sinon, nous le ferons.»
Les garants du fragile accord de cessez-le-feu à Gaza ont informé le Hamas qu'Israël reprendrait ses frappes militaires contre des cibles situées dans la zone occupée du territoire palestinien, et qu'ils ne s'y opposeraient pas, après l'expiration, jeudi, de l'ultimatum donné aux militants pour quitter la zone.