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«Cela a été un choc, et cela a littéralement bouleversé ma vie», a indiqué un homme originaire de Calgary.
Un Albertain réclame des comptes après avoir indiqué que son expérience de location de voiture, achetée via l'application Turo, a mal tourné le 19 février lorsque des traces de fentanyl ont été trouvées à l'intérieur du véhicule.
«Cela a été un choc, et cela a littéralement bouleversé ma vie», a indiqué Krisztian Riez, qui vit à Calgary.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Turo est un service similaire à Airbnb, mais pour les véhicules. Selon le site web de l'entreprise, cette application de covoiturage entre particuliers compte 340 000 véhicules actifs et des millions d'utilisateurs.
M. Riez avait loué un véhicule pour la journée afin d'aller chercher un ami dans le Montana et de revenir à Calgary. Il n'a eu aucun problème pour traverser la frontière américaine, mais son retour au Canada a été davantage compliqué.
M. Riez raconte que les agents de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ont demandé à fouiller le véhicule de location dans lequel il se trouvait avec son passager.
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«Je leur ai répondu: "Je n'ai rien à cacher, allez-y"», raconte M. Riez.
«Pour faire court, ils ont trouvé du fentanyl sur le volant et sur la banquette arrière.»
Après avoir trouvé des traces de fentanyl, M. Riez raconte que les agents ont vidé le véhicule et ont fait venir des chiens.
«Ils ont cherché mon entreprise. Ils ont fouillé chaque recoin de ma vie et de celle de mon passager, pensant que nous étions des trafiquants ou des passeurs de drogue.»
Riez raconte que la fouille a duré trois heures, qu'elle a été traumatisante et qu'elle a déclenché son syndrome de stress post-traumatique. Il dit que les agents ont indiqué avoir trouvé 2 mg de fentanyl.
«Ils ont conclu que, d'après ces résidus, cela provenait de quelqu'un avant nous ou que quelqu'un avant nous était lié à Turo, qui conduisait cette voiture et l'avait déposée», explique Riez.
«Le passager et moi étions incrédules. Je me suis dit : "C'est fou".»
M. Riez se dit soulagé que son ami et sa filleule, qui devaient l'accompagner, aient annulé leur voyage à la dernière minute, car les agents ont indiqué qu'il y avait «suffisamment de fentanyl dans le véhicule pour la tuer».
CTV News a contacté l'ASFC, qui a répondu par courriel qu'elle «ne pouvait pas commenter ni fournir de détails sur des cas spécifiques, car les informations relatives à la frontière et à l'immigration d'une personne sont considérées comme des informations personnelles et sont protégées par la loi sur la protection de la vie privée». Elle a ajouté que «le fait d'être soumis à un examen secondaire fait partie intégrante du processus frontalier et ne doit pas être considéré comme une indication d'actes répréhensibles».
M. Riez a déposé une demande d'accès à l'information afin d'obtenir les documents prouvant que son véhicule de location avait été fouillé. Malgré cela, Turo conteste ses affirmations concernant la présence de drogues, déclarant à CTV News dans un communiqué envoyé par courriel que «les allégations concernant la présence de fentanyl dans le véhicule ne sont pas corroborées par les dossiers dont dispose Turo».