Début du contenu principal.
Québec solidaire (QS) désire donner un important «coup de barre» afin de régler la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de l’éducation québécois. Pour y arriver, on compte sur le déploiement du «Plan Ghazal» qui inclut 11 mesures pour affronter la problématique.
Présenté lundi par la responsable de QS en matière d’Éducation Ruba Ghazal, son collègue Sol Zanetti, ains que le candidat solidaire à l’élection partielle dans Jean-Talon, Olivier Bolduc, le plan est le résultat d’une «d’une vaste tournée des écoles» qui a mené Mme Ghazal aux quatre coins du Québec.
Les solidaires estiment ainsi que le plan pourra répondre à trois grands objectifs: mettre fin à l’école à trois vitesses qui «alourdit la charge de travail», ramener nos enseignantes qualifiées et rendre le métier d’enseignant-e plus attractif pour les futur(e)s profs.
QS mise notamment sur la rémunération de tous les stages en éducation afin d’inciter les étudiants à compléter leur diplôme. Parmi les autres mesures phares, on mettrait fin aux subventions pour «les écoles privées qui ne souhaitent pas intégrer le réseau public.»
Il y aura aussi un «grand rattrapage salarial pour atteindre la moyenne canadienne» et l’on garantirait «l’accès aux programmes particuliers pour tous les élèves.»
«Ça fait un an que le ministre Bernard Drainville est en poste et il n’a toujours pas l’ombre d’un plan pour répondre aux immenses défis dans le réseau.»
À VOIR ÉGALEMENT | Les «12 travaux en éducation» de Bernard Drainville: le ministre en fait-il assez?
Car le ministre Drainville, oui, a lui aussi son plan en éducation. M. Drainville a annoncé en janvier dernier ses intentions afin d'offrir aux Québécois un réseau de l'éducation «amélioré».
Le plan d’action du ministre se décline en sept priorités distinctes et mise notamment sur la création d’«une voie rapide» vers un brevet d’enseignement. Cette nouvelle pratique permettra entre autres aux titulaires d’un baccalauréat qualifiant de devenir enseignantes ou enseignants agréés. Une manière de répondre rapidement à la pénurie de main-d’œuvre, estime-t-on.
Avant la rentrée scolaire 2023, le ministre Drainville a brossé le sombre portrait du manque d'enseignants. Il avait révélé que 8558 postes étaient toujours à combler. En date de la mi-septembre, il restait toujours environ un millier de postes à combler.
Avec de l'information de Guillaume Théroux pour Noovo Info.