Claude Villeneuve affirme que Sam Hamad a tenu des propos «risibles» et «inacceptables» dignes d'un «film de mafia» à l'endroit de sa famille. Le chef de Leadership Québec nie toute menace et réplique que M. Villeneuve est désespéré en vue de l'élection du 2 novembre.
Selon le chef de Québec d'abord, Sam Hamad lui aurait dit: «Fais attention à tes critiques contre moi, parce que tu as deux belles petites filles».
Sam Hamad aurait tenu ces propos à deux reprises lors d'événements publics en avril, dénonce M. Villeneuve.
M. Hamad a réitéré lors d'un point de presse jeudi qu'il s'agit d'accusations mensongères qui sont près de la diffamation. Il assure qu’il plaidait pour une joute politique de plus haute tenue. Le candidat à la mairie de Québec soutient que Claude Villeneuve est venu le rencontrer après leur échange verbal.
Ce n'est pas quelque chose que ferait quelqu'un qui a été menacé, clame-t-il. M. Hamad a demandé à Claude Villeneuve de corriger ses propos.
La déclaration de Claude Villeneuve survient à la suite de la parution de la chronique de Karine Gagnon, qui qualifie le chef de Leadership Québec d'intimidateur.
Interrogé à ce sujet, c'est à ce moment que M. Villeneuve a admis avoir été victime de tactiques d'intimidation semblables à des films de mafia.
Il ajoute qu'il ne serait pas la seule victime, alors que des fonctionnaires et des journalistes auraient également été visés.
«Ce n'est pas acceptable, mais c'est surtout risible et ridicule», a-t-il lancé en point de presse.
M. Villeneuve dit avoir vu la remarque de Hamad comme quelqu'un qui est en train de perdre la contrôle de la situation.
«Je lui ai ris au visage. On n'est pas dans Gangs of New York.»
De son côté, le maire Bruno Marchand a reporté son point de presse à vendredi.
