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«Il s’agit de données issues de la fuite de renseignements personnels en 2019.»
Cinq ans après la fuite de données personnelles qui a touché des millions de clients du Mouvement Desjardins, les impacts continuent de se faire ressentir alors que des données ont refait surface selon divers articles.
Selon La Presse et Le Journal de Montréal, les données de plus d’un million de clients ont refait surface sur ce qu’on appelle le «dark web».
Un journaliste de La Presse aurait notamment eu accès à un fichier Excel contenant des données sensibles comme des numéros d'assurance sociale ou des dates de naissance. Un navigateur web spécifique et un lien internet lui ont permis d'accéder aux données.
Selon les deux quotidiens montréalais, le groupe Coinbase Cartel serait derrière la mise en ligne de ces données. Ce dernier demanderait également une rançon au Mouvement Desjardins.
Dans une déclaration écrite transmise par son porte-parole Jean Benoît Turcotti, Desjardins affirme avoir effectué des vérifications et que les allégations «de ce groupe» sont non fondées.
Il ne s’agirait pas de nouvelles données, mais bien de données provenant de la fuite survenue en 2019 contrairement à l’affirmation faite par Coinbase Cartel.
«Il s’agit de données issues de la fuite de renseignements personnels en 2019, et qui circulaient déjà sur le darkweb, et pour lesquelles les membres et clients concernés ont déjà été contactés. Il n’est donc pas prévu de communiquer de nouveau avec les personnes concernées, puisqu’il ne s’agit pas d’un nouvel incident de sécurité.»
Aux clients qui pourraient se sentir inquiets à la suite de ces révélations, Desjardins soutient que ses membres «sont protégés». L'institution nomme en exemple une protection mise en place après la fuite de données et le fait qu'il est possible de consulter un dossier de crédit Equifax ou Transunion via le service AccèsD.
Au début du mois d'octobre, Le Journal de Montréal rapportait que les données de 50 000 Québécois clients de Desjardins ont également refait surface sur le «web caché». Desjardins avait également répondu qu'il ne s'agissait pas d'un nouvel incident de sécurité.