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«Nous ne nous sentons pas en sécurité pour tous ces enfants.»
Un nouveau campement d'itinérants a fait son apparition dans le quartier Milton-Parc de Montréal. Bien que les résidents se disent ouverts à la cohabitation, ils affirment que la proximité de ce campement avec les plus jeunes membres de la communauté les fait se sentir en danger.
L'aire de jeux de la cour arrière est un havre de paix pour les enfants qui grandissent au cœur de la ville, mais depuis quelque temps, les parents les en éloignent.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News Montreal.
«Nous ne nous sentons pas en sécurité pour tous ces enfants. C'est vraiment — c'est un problème», a avoué Marie-Michelle Garon, une habitante du quartier.
Les résidents de Milton-Parc disent que le campement est apparu il y a environ deux semaines près de la rue Prince-Arthur, en face de l'aire commune dans une allée où des dizaines d'enfants jouent, souvent sans surveillance.
Alejandro Quintero, un parent, a indiqué qu'il était désormais sur ses gardes lorsque son fils passait du temps à cet endroit.
«Je ne me sens pas à l'aise lorsque je le laisse sortir avec ses amis», a-t-il dit.
Selon les voisins du quartier, environ quatre personnes vivent sous des bâches sur le site.
Depuis qu'ils ont emménagé ici, les voisins affirment que l'allée est jonchée d'attirail de drogue. Les parents s'inquiètent de la consommation de drogue à proximité de l'aire de jeux.
«Lorsque vous avez des problèmes de drogue et de santé mentale, vous ne savez jamais ce qui va se passer», a souligné Mme Garon.
La police et la Ville de Montréal ont été appelées à plusieurs reprises et des travailleurs sociaux se sont rendus sur place, mais le campement n'a pas bougé.
«J'ai l'impression que tout le monde se renvoie la balle», a mentionné M. Quintero.
La Ville a refusé de donner une entrevue sur le sujet, mais dans une déclaration à CTV News, elle a indiqué qu'un partenaire de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal pour les questions de cohabitation sociale a été avisé, ajoutant «qu'ils sont en contact avec les personnes vulnérables concernées dans le but de les diriger vers les ressources appropriées».
«La Ville doit trouver un plan parce que la situation des sans-abri va s'aggraver. Et les problèmes de ce type vont se multiplier», a soutenu Mme Garon.
Les parents concernés affirment que le camp continue de s'étendre et espèrent que la Ville interviendra avant que le problème ne prenne de l'ampleur, empêchant les enfants d'utiliser un espace de jeu en toute sécurité.