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Des élèves ensevelis sous des décombres après l'effondrement d'une école en Indonésie

Au moins un élève a été tué, des dizaines ont été blessés et 65 autres étaient présumés ensevelis sous les décombres.

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1f3420f263ba53f6b12a21ea29d4ea73b9dcc475d146002cf7be9715367fcb6a.jpg Des secouristes recherchent des victimes après l'effondrement d'un bâtiment en construction dans un internat islamique de Sidoarjo, dans l'est de Java, en Indonésie, le mardi 30 septembre 2025. (AP Photo)

Des secouristes ont administré de l'oxygène et de l'eau aux élèves coincés dans les décombres instables d'un bâtiment scolaire effondré en Indonésie, s'efforçant désespérément de dégager les survivants mardi matin, plus de 12 heures après l'effondrement. Au moins un élève a été tué, des dizaines ont été blessés et 65 autres étaient présumés ensevelis sous les décombres.

Les secouristes, la police et les soldats ont creusé toute la nuit pour extirper huit survivants affaiblis et blessés, plus de huit heures après l'effondrement du pensionnat islamique Al Khoziny, dans la ville de Sidoarjo, dans l'est de Java. Les secouristes ont constaté la présence de corps supplémentaires, ce qui laisse présager que le bilan des victimes s'alourdira probablement.

Les familles des élèves se sont rassemblées dans les hôpitaux ou à proximité du bâtiment effondré, attendant avec anxiété des nouvelles de leurs enfants. Des proches pleuraient en regardant les secouristes extraire un élève blessé et couvert de poussière de la salle de prière ensevelie.

Un panneau d'affichage au poste de commandement installé dans le complexe scolaire indiquait que 65 élèves étaient portés disparus mardi matin. Il s'agit principalement de garçons de la 5e à la 11e année, âgés de 12 à 17 ans.

«Oh mon Dieu (…) mon fils est toujours enterré, oh mon Dieu, aidez-moi !» s'est exclamée une mère hystérique en voyant le nom de son enfant inscrit sur le panneau, suivie des cris d'autres parents dont les proches avaient subi le même sort.

«S'il vous plaît, monsieur, retrouvez mon enfant immédiatement», a crié un père, tenant la main d'un membre de l'équipe de secours.

De lourdes dalles de béton, d'autres gravats et des parties instables du bâtiment ont entravé les opérations de recherche et de sauvetage, a indiqué Nanang Sigit, responsable des opérations de recherche et de sauvetage. Du matériel lourd était disponible, mais n'a pas été utilisé par crainte d'un nouvel effondrement.

«Nous avons apporté de l'oxygène et de l'eau aux personnes encore coincées sous les décombres et les avons maintenues en vie pendant que nous travaillons d'arrache-pied pour les sortir de là», a souligné M. Sigit. 

Il a ajouté que les secouristes avaient aperçu plusieurs corps sous les décombres, mais qu'ils concentraient leurs efforts sur le sauvetage des survivants.

Plusieurs centaines de secouristes ont participé à l'opération et disposaient de matériel de respiration, de désincarcération, d'évacuation médicale et d'autres outils de soutien.

Les élèves priaient l'après-midi dans un bâtiment en cours d'agrandissement non autorisé lorsque celui-ci s'est soudainement effondré sur eux, a expliqué Jules Abraham Abast, porte-parole de la police provinciale.

Les résidents, les enseignants et l'administration ont porté secours aux élèves blessés, dont beaucoup souffraient de blessures à la tête et de fractures. Des élèves priaient dans une autre partie du bâtiment et ont réussi à s'échapper, selon les survivants.

Un élève de 13 ans a été tué et 99 autres élèves ont été blessés et transportés à l'hôpital, certains dans un état critique, ont indiqué les autorités.

Les autorités enquêtent sur la cause de l'effondrement. M. Abast a précisé que l'ancienne salle de prière comptait deux étages, mais que deux autres étaient en construction sans permis.

«Les fondations de l'ancien bâtiment ne pouvaient apparemment pas supporter deux étages de béton et se sont effondrées pendant le coulage», a-t-il ajouté.