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Aucun délai d'attente n'était observé à plusieurs postes frontaliers dimanche matin.
L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) observe une baisse des entrées et des sorties aux postes frontaliers depuis le début de la guerre commerciale avec les États-Unis.
La tendance semble se poursuivre en ce début des vacances de la construction, qui débutent officiellement dimanche.
Aucun délai d'attente n'était observé à plusieurs postes frontaliers dimanche matin, et le pire semblait être les 35 minutes d'attente au poste de Saint-Bernard-de-Lacolle, près du Vermont, peu avant 22 h 00 samedi soir, selon les informations affichées sur le web par l'ASFC.
Le nombre d'automobilistes qui franchissent la frontière pourrait cependant augmenter durant cette période estivale, où environ 200 000 ménages de l'industrie de la construction sont en congé, sans compter tous les autres Québécois qui sont en vacances durant cette période.
Le directeur du district frontalier de la Montérégie, Maxime Jenkins, souligne que des effectifs supplémentaires ont été déployés pour assurer un traitement efficace à la frontière canadienne.
Il donne aussi quelques conseils aux voyageurs afin de faciliter leur retour au pays.
«La première chose que l'on recommande aux voyageurs, c'est de préparer leur retour au Canada. Avant le départ, c'est de consulter la page web de l'ASFC pour visualiser les temps d'attente à la frontière. Évidemment, on recommande d'éviter les périodes les plus occupées. Donc, on peut prévoir un retour plus le matin», a-t-il suggéré en entrevue.
M Jenkins recommande aussi aux parents qui voyagent avec un enfant, sans l’autre parent, d’avoir en leur possession une lettre qui identifie clairement le lien avec l’enfant et les informations pour rejoindre l'autre parent ou tuteur légal.
«Les enfants disparus sont une priorité à l'ASFC. Quand un parent voyage seul avec un enfant sans le tuteur légal ou le deuxième parent, on demande une lettre qui identifie clairement le lien avec la personne et les informations de contact pour rejoindre le tuteur légal», précise Maxime Jenkins.