Les scientifiques ont récemment fait une «percée majeure» en lien avec la comète 3I/Atlas, qui a été observée à travers un télescope spatial de la NASA.
Une équipe d’astronomes de l’Université Auburn, en Alabama, est parvenue à orienter le télescope spatial Neil Gehrels Swift de la NASA vers la comète. Les données recueillies ont permis de détecter du gaz hydroxyle (OH), une empreinte chimique de la présente d'eau sur la comète.
«Lorsque nous détectons de l'eau – ou même son faible écho ultraviolet, OH – provenant d'une comète interstellaire, nous lisons un message provenant d'un autre système planétaire», a expliqué Dennis Bodewits, professeur de physique à l’Université Auburn. «Cela nous indique que les ingrédients chimiques nécessaires à la vie ne sont pas propres à notre système.»
La comète 3I/Atlas émettait une faible lueur ultraviolette et libérait près de 40 kg d’eau chaque seconde, selon ce qu'ils ont rapporté au Sky at Night Magazine.
Selon le site web de la NASA, cette comète est classée comme interstellaire en raison de la forme hyperbolique de son orbite. En effet, elle ne tourne pas autour du soleil et provient d'une autre région de la galaxie.
D'ailleurs, les observations du télescope spatial Hubble ont permis de déterminer que le noyau de la comète ne mesure pas plus de 5,6 kilomètres de diamètre. Selon la NASA, il pourrait même ne mesurer que 440 mètres.
Découverte en juillet, la comète ne représente aucune menace pour la Terre ou les planètes voisines. Elle sera au plus près du Soleil à la fin du mois d'octobre. Tout au long du mois de novembre, la sonde Juice de l'ESA, qui se dirige vers Jupiter et ses lunes glacées, gardera un œil sur la comète. La comète sera au plus près de la Terre en décembre, passant à moins de 269 millions de kilomètres.
Avec des informations de l'Associated Press
