Un astronaute canadien qui s'embarque pour une mission spatiale lointaine vers la Lune admet que la perspective est effrayante, mais qu'il a appris à atténuer ses craintes.
Jeremy Hansen a fait ces commentaires alors qu'il répondait aux questions d'élèves du primaire lors d'un événement à l'Agence spatiale canadienne jeudi.
M. Hansen affirme que la mission comporte des risques, mais qu'il estime qu'ils en valent la peine, car elle fait progresser l'humanité.
Les jeunes qui étaient présents pour la rencontre ont indiqué à Noovo Info qu'ils étaient très impressionnés par M. Hansen.
«La mission Artemis II c'est incroyable, c'est spécial», a lancé un des élèves.
«Le premier Canadien à aller sur la Lune... Quand on va devenir adulte, puis on va avoir des enfants, on va dire "moi j’ai rencontré Jeremy Hanson, le premier Canadien sur la Lune"», ajoute-t-il.
Jeremy Hansen et ses coéquipiers de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) pourraient lancer leur mission Artemis II dès février 2026.
Il s'agirait de la première mission lunaire d'astronautes depuis la dernière mission Apollo en 1972, et de la toute première mission spatiale de M. Hansen.
Il deviendrait le premier non-Américain à voyager au-delà de l'orbite terrestre basse.
M. Hansen était accompagné de la ministre fédérale de l'Industrie, Mélanie Joly, pour sa première visite à l'Agence depuis sa nomination à la tête du ministère.
La ministre Joly a tenu à rappeler que la mission Artemis II marquait aussi une nouvelle ère pour le Canada, notamment en matière de sécurité intérieure.
«Nous, on veut investir davantage en défense. Lorsque je parle de la défense, je parle des menaces contre notre souveraineté, que ce soit bien entendu au niveau des airs, de la terre, au niveau de la mer, au niveau de tout ce qui est cyber, mais aussi au niveau de l'espace», a-t-elle expliqué.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.
