Le ministre du Travail, Jean Boulet, se défend de vouloir un «affrontement» avec les syndicats ou une «déclaration de guerre».
François Legault lui a demandé à son remaniement la semaine dernière d'avoir «le courage de moderniser le régime syndical», ce que les regroupements de travailleurs ont perçu comme une attaque frontale.
Le premier ministre a même laissé entendre en entrevue à LCN qu'il était prêt à faire «la guerre» aux syndicats.
«Ce n'est pas une déclaration de guerre», a pourtant répété M. Boulet lors d'une courte mêlée de presse mercredi avant de se rendre au conseil des ministres.
«Ce n'est pas un affrontement, c'est un équilibre entre l'exercice d'un droit de grève et le respect des besoins fondamentaux d'une population qui est affectée par des conflits», a-t-il poursuivi.
Il n'a pas voulu s'avancer davantage sur les modifications envisagées et dit continuer ses réflexions.

