Société

Campagne sur les accidents au chantier lors de manoeuvres de recul

Au Québec, la CNESST enregistre au moins un décès causé par une manœuvre de recul d'un véhicule par année.

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2cf2637ba409ae93bf15b59e2631b49f51ccd1c2ba7b2826b059b67da7caab80.jpg Un chantier de construction photographié à Montréal, le 19 septembre 2024. LA PRESSE CANADIENNE/Graham Hughes (Graham Hughes | La Presse canadienne)

La CNESST lance lundi une campagne pour sensibiliser les travailleurs et les employeurs de l'industrie de la construction sur les risques d'être heurté lorsqu'un véhicule recule au chantier. 

Au Québec, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) enregistre au moins un décès causé par une manœuvre de recul d'un véhicule par année. Et c'est sans compter les accidents causant des blessures. 

Ce sont les camions à benne qui sont le plus souvent en cause dans les accidents mortels, dans 50% des cas, et les engins de terrassement, dans 40 % des cas, précise la CNESST. 

La campagne de sensibilisation se tiendra du 12 mai au 1er juin, ainsi que du 4 au 17 août. Des messages seront diffusés à la radio, par écrit et par internet. 

«Les causes récurrentes de ces tragédies sont l'absence ou la déficience de la gestion des manœuvres de recul et de la circulation sur le chantier ainsi que le manque de mesures efficaces pour assurer la sécurité des travailleuses et des travailleurs qui circulent sur le chantier. De plus, les sources de bruit sont multiples sur un chantier, et ceux qui y travaillent peuvent s'habituer aux sons ambiants, dont les alarmes de recul. Par conséquent, ces dernières ne suffisent pas à assurer la sécurité des travailleurs», souligne la CNESST.