L'entreprise sociale Vox Pop Labs lance une mise en garde lundi alors qu'une imitation non autorisée de sa Boussole électorale a fait son apparition sur le Web.
«Vox Pop Labs tient à clarifier qu'elle n'est aucunement liée au site Web récemment apparu sous le nom «Boussole municipale», ni à toute autre plateforme prétendant offrir un outil d'aide au vote à l'échelle municipale lors des prochaines élections municipales au Québec», a-t-on partagé dans un communiqué transmis aux médias.
L'équipe de Vox Pop Labs s'inquiète face aux enjeux de transparence, de protection des données personnelles et de préservation de la confiance du public.
Au moment d'écrire ses lignes, le site Web boussolemunicipale.com était hors service.

La Boussole électorale — un site Web conçu et exploité exclusivement par l'entreprise canadienne Vox Pop Labs — vise à favoriser la prise de décisions lors d'élections.
Depuis la création du site Web il y a 15 ans, la Boussole électorale a été utilisée dans plus de 65 élections, au Canada et à l'international, en collaboration avec des médias et des établissements universitaires reconnus.
Au Québec, la Boussole électorale a été déployée à chaque élection provinciale depuis 2012.
Avec l'apparition du site «Boussole municipale», l'équipe de Vox Pop Labs s'inquiète face aux enjeux de transparence, de protection des données personnelles et de préservation de la confiance du public.
«La Boussole électorale de Vox Pop Labs repose sur une méthodologie scientifique rigoureuse, fondée sur des travaux universitaires, afin d'aider les citoyens à mieux se situer dans le paysage politique et à prendre des décisions éclairées. L'outil a pour vocation d'informer, et non d'influencer : il ne cherche jamais à orienter les électeurs vers un parti, un candidat ou une tendance politique particulière», explique-t-on.
«Nos outils et systèmes placent également la sécurité des données de nos utilisateurs au cœur de nos préoccupations. C'est pourquoi nous avons des partenariats avec les médias et des collaborations universitaires de longue date», a affirmé le Dr Timothy Gravelle, directeur de la recherche chez Vox Pop Labs et professeur associé à l'Université Wilfrid Laurier.
Vox Pop Labs a affirmé qu'elle examinait les recours légaux nécessaires pour protéger l'intégrité de sa marque de commerce et de ses outils numériques.

