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Affaire Pickton en C.-B.: opposition à la destruction de preuves par la GRC

Le groupe opposé à la destruction des preuves, qui comprend des avocats, des familles de victimes et des défenseurs des femmes disparues et assassinées, doit tenir une conférence de presse ce lundi.

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Robert Pickton a été trouvé coupable en 2007 de six chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré pour la mort de femmes qui avaient été portées disparues dans le quartier Downtown Eastside, de Vancouver. Il a été condamné à la prison à vie sans po... Robert Pickton a été trouvé coupable en 2007 de six chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré pour la mort de femmes qui avaient été portées disparues dans le quartier Downtown Eastside, de Vancouver. Il a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. En 2010, après que la Cour suprême ait confirmé sa peine, 20 autres accusations de meurtre au premier degré ont été suspendues parce que Pickton purgeait déjà la peine maximale. (Jonathan Hayward | La Presse canadienne)

Les défenseurs et les familles des victimes assassinées par le tueur en série Robert Pickton se disent opposés aux récentes demandes déposées par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Colombie-Britannique pour détruire ou restituer des milliers d'éléments de preuve saisis lors de l'enquête policière. 

Robert Pickton, qui était éleveur de porcs, a été trouvé coupable en 2007 de six chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré pour la mort de femmes qui avaient été portées disparues dans le quartier Downtown Eastside, de Vancouver. Il a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.

En 2010, après que la Cour suprême ait confirmé sa peine, 20 autres accusations de meurtre au premier degré ont été suspendues parce que Pickton purgeait déjà la peine maximale.

Le groupe opposé à la destruction des preuves, qui comprend des avocats, des familles de victimes et des défenseurs des femmes disparues et assassinées, doit tenir une conférence de presse ce lundi.

Le groupe affirme qu'une lettre, qui a été appuyée par plus de 40 organisations partout au Canada, a été envoyée au ministre fédéral de la Sécurité publique, au commissaire de la GRC, ainsi qu'au procureur général et au Solliciteur général de la Colombie-Britannique, pour que des mesures immédiates soient prises pour préserver les preuves ayant servi à faire condamner Robert Pickton.