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3e référendum: PSPP promet une question «claire»

«De voir les jeunes s’approprier leur avenir est un facteur important.»

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3e référendum: PSPP promet une question «claire» MTLNI-PSPPreferendum301025

Paul St-Pierre Plamondon se souvient d'avoir dû marcher jusqu'au bureau de vote afin de se prononcer lors du deuxième référendum sur la souveraineté, alors que son père était contre l'indépense du Québec. Trente ans plus tard, le chef du Parti québécois (PQ) tend la main aux jeunes afin de réaliser ce qu'il qualifie de «destin inachevé».

«De voir les jeunes s’approprier leur avenir est un facteur important», a lancé le député de Camille-Laurin devant les journalistes en mêlée de presse à Trois-Rivières, jeudi. «Ça convainc des gens de leur laisser un héritage»

M. St-Pierre Plamondon martèle qu'un troisième référendum est inévitable, lui qui affirme que celui de 1995 a été marqué par «le mensonge et la tricherie» du camp du «non». D'ailleurs, les moins de 50 ans ne se sont jamais prononcés sur la question de l'indépendance du Québec, note le chef péquiste.

Interrogé sur la loi fédérale sur la clarté référendaire, M. St-Pierre Plamondon a assuré qu'une question d'un éventuelle troisième référendum sera le fruit d'un comité et qu'elle sera claire.

 

Le Bloc aussi chigne sur la clarté référendaire

De son côté, le Bloc québécois a profité jeudi du 30e anniversaire du référendum de 1995 pour lancer une fronde contre la loi sur la clarté référendaire

Le parti d'opposition à Ottawa a utilisé une part importante de son temps de parole, en période des questions, pour presser le gouvernement libéral de Mark Carney d'«abroger» cette loi.

Or, un récent sondage Léger rapportait que 65% des Québécois ne sont pas en faveur d’un référendum. Cela ne freine toutefois pas le PQ.

«Il y a trois ans, on me répétait sans arrêt que les jeunes ne voulaient pas l’indépendance et que le PQ allait mourir», a répliqué PSPP. Le temps a fait son œuvre. Je m’attends à ce que ça varie dans la bonne direction.»

Le chef du PQ rappelle que les Québécois ont déjà dit «non» à deux reprises que cela a eu des conséquences sur le territoire.

«L’histoire nous a glissé entre les doigts. Il y a eu de la fraude et de la dépense illégale», a-t-il réitéré.

Et que pense PSPP de la suggestion de Québec solidaire, qui souhaite que les jeunes puissent voter à partir de 16 ans, afin qu'ils soient en mesure de s'exprimer si un référendum sur la souveraineté est organisé?

«Je suis ouvert, je vais le soumettre à mes membres», a conclu M. St-Pierre Plamondon.

Avec de l'information de La Presse canadienne