Société

250 emplois supprimés au bureau des passeports, selon le syndicat

«Cette décision va donc à l'encontre des ambitions économiques du gouvernement.»

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Le nouveau passeport canadien est dévoilé lors d'un événement organisé à l'aéroport international d'Ottawa, le mercredi 10 mai 2023. (Sean Kilpatrick | La Presse canadienne)

Un syndicat fédéral prévient que de nouvelles suppressions d'emplois au bureau des passeports retarderont les services de passeport pour les Canadiens.

Le Syndicat de l'Emploi et de l'Immigration du Canada (SEIC) affirme que Emploi et Développement social Canada (EDSC) supprime 250 emplois dans le programme des passeports.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

«À la fin de la semaine dernière, quelque 250 membres du syndicat ont appris que leur poste était menacé, et cela fait suite à la suppression de 800 postes à durée déterminée dans le programme des passeports en mai dernier», a fait savoir le syndicat dans un communiqué lundi matin.

«Ces suppressions ne sont pas seulement des chiffres sur un bilan. Elles représentent une attaque directe contre les travailleurs qui ont servi sans relâche les Canadiens malgré une demande sans précéden», a-t-on ajouté.

En mai, environ 800 emplois ont été supprimés au bureau des passeports, Service Canada ayant réduit ses effectifs.

«Il est absurde de supprimer des postes au service des passeports alors que le gouvernement tente de relancer une économie chancelante», a réagi Rubina Boucher, présidente nationale du SEIC. «La mobilité mondiale reprend et les Canadiens ont besoin de leur passeport pour leur travail, leur famille et leurs voyages. Cette décision va donc à l'encontre des ambitions économiques du gouvernement.»

Le président de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) affirme que lorsque «le gouvernement supprime des emplois dans le service des passeports, ce sont les Canadiens qui en paient le prix».

«Les retards, les arriérés et les perturbations des services sont inévitables. Au lieu de réduire les services dont dépendent les familles, les travailleurs et les entreprises, le gouvernement devrait travailler avec nous pour renforcer les services publics et protéger les travailleurs», a affirmé Sharon DeSousa, présidente nationale de l'AFPC. «Réduire les effectifs n'est pas un plan, c'est une recette pour l'échec.»

CTV News

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Journaliste

Josh Pringle

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