L’assassinat du chef présumé du groupe «The Greeks», Charalambos Theologou, connu sous le surnom de «Bobby le Grec», mercredi dans un café Starbucks de Laval a inquiété plusieurs citoyens.
Selon le journaliste d'enquête pour La Presse et spécialiste du crime organisé, Daniel Renaud, les gens ont raison d'avoir peur présentement, mais ce meurtre n’est pas un phénomène nouveau.
«Je ne veux pas céder à la panique, mais les gens ont toujours raison d'avoir un peu peur parce que des événements comme ceux-là, ça peut se produire. Mais ce n’est pas nouveau, il y a eu Bernard Cherfan, qui a été assassiné en 2022 à Laval, en plein restaurant. Il est en train de manger avec des proches, il y avait autour de lui des tables avec des familles», a-t-il rappelé.
Il mentionne notamment le meurtre du chef de clan Salvatore Scoppa qui a été assassiné dans le lobby d'un hôtel de Laval en 2019.
«Puis Hélène Brunet, une serveuse qui avait servi de bouclier à des clients dans un restaurant qui était la cible de tueurs à gages durant la guerre des motards dans les années 1990. Donc c'est pas récent, ça arrive périodiquement ce genre d'événement-là», soutient le journaliste d’enquête.
Il faudra maintenant attendre de voir si l’assassinat de Theologou entraînera des répercussions au sein du crime organisé pour connaître les impacts du meurtre de mercredi.
«Il faudrait savoir est-ce que c'est ponctuel ou est-ce que c'est une élimination dans la dans la foulée d'un conflit qui est plus large? Et ça on va le savoir si jamais il y a une réplique ou si jamais il y a une continuité, s’il y a d'autres crimes du genre qui surviennent», explique M. Renaud.
À voir dans la vidéo.