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«Cette collaboration devra évidemment respecter l'autonomie du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Le soutien temporaire que la SQ propose aujourd'hui devra éventuellement être complété par des ressources supplémentaires sur une base plus performante», a fait savoir la Ville de Québec dans une lettre envoyée au ministre François Bonnardel.
Vendredi dernier, le maire de Québec était en colère contre le ministre de la Sécurité publique, qui lui avait écrit une lettre juste avant son point de presse. Dans cette lettre, le ministre Bonnardel avait admis être préoccupé par l’augmentation de la violence armée sur le territoire de la Capitale-Nationale et avait proposé l'aide du corps policier provincial dès que le maire le jugera nécessaire. M. Bonnardel avait soutenu que cet enjeu dépassait les ressources du SPVQ.
«Nous sommes heureux de voir le maire accepter notre proposition. Nous allons laisser la SQ et le SPVQ se coordonner», a réagi le ministre Bonnardel par écrit.
D'ailleurs, le maire Marchand réclamait déjà depuis un certain temps davantage de financement de la part du gouvernement pour son service de police. C'est ce que réclament également les partis d'opposition à l'hôtel de ville, en plus de dénoncer l'attitude du maire.
«Le SPVQ mériterait une contribution supplémentaire du gouvernement», a dit Claude Villeneuve, chef de l'opposition officielle municipale. «On a l'air fou de demander de l'argent quand, nous-même, on ne finance pas à la même hauteur que les villes comme Montréal, Laval.»
«Le maire réagit beaucoup», a lancé Stevens Mélançon, conseiller municipal d'Équipe Priorité Québec. «J'aimerais ça qu'il soit moins rapide et qu'il fasse plus d'analyse. Là, il a analysé et a revu sa décision. On est très content.»
Voyez le récapitulatif de Mathieu Boivin dans la vidéo.